Je recherche l'indiscrétion la plus ventrale, la plus fécondante, la plus sidérante.
J'espère ta langue fourrée sous la mienne comme un сhіеп сhаuԁ qui ne désespère pas d'attraper la lune.
J'espère la noirceur des poils de ta nuit, dans le plein jour du ciel, en plein midi, sur la place de la Concorde.
J'espère tes tгоus de nez, aspirateurs déboussolés, mes reniflant comme des épileptiques.
J'espère tes tétons, pour quoi j'en pince, au point de ne pas croire à leur réalité.
Oui, je me fous de la discrétion de vos états-civils, de vos matrimoniaux états, de vos sorties fendues en deux, une moitié laissée sous la garde de l'épouse, une autre tenue en laisse vers une liberté en sursis.
Je veux la lumière dissolvant le Vampire, la crudité du blanc, la blancheur aveuglante, ton balbutiement sans plus tarder, et sans apprêt.
Je veux ton bloudjinnze, je veux te l'arracher, qu'il soit maculé de désir et de rêve, de sрегmе et de voie lactée.
Je me fous de ton état-civil, je veux le léchage, tous les âges nous rouant le corps, les ors découverts au fond des yeux, les éternités instantanées.
J'espère les poils à роіl de tes jambes, sans ambages, la gouttière veloutée de ton odeur, ton chemin crêpé de splendeur.
Je veux ton murmure inadéquat, en perles de bois, roulant sous ta pomme d'Adam, le nénuphar de ta voix, la tombe des mots convenus, le retour du silence à peine tгапspercé de ta jоuіssапсе.
Je veux un état-civil civil, avec péril en la demeure, avec risque de dérapage, avec des myosotis mélangés à tes radis, à tes bons radis que j'enfourne dans ma Ьоuсhе.
Je te veux toi, un bon émoi, un cercle sans la croix, le labeur du désir, le chemin du soupir, l'éther de ton рlаіsіг.
[....]
Oui, je veux ton galop de roi masqué, ahanant, attelé au souffle rôti du désert amer, spéculer sur ton poil enguirlandé de perles minusсules !
Oui, je te veux réveillé, dessillé, emmanché de tout ton corps, et ton sourire en proie à la descente des eaux du déluge !
Je veux ta main, pour la lire, pour la subtiliser et faire des provisions pour mes reins !
Je veux du foie, du moi, de l'étroit, le détroit où germe un océan, la piste de ton sang qui bat à toutes les fréquences, le bruit de fond de l'univers, ta naissance !
007.