Voila un site ki peut repondre aux questions que certains se posent sur les FTM et MTF
http://caphi.over-blog.fr/
Merci.
Je ne voulais pas répondre à la question plus ou moins implicite. Néanmoins, je réponds.
Pour répondre à la question, - même s'il ne faut pas généraliser (certaines personnes ne voulant pas se définir) -, je me considère déjà comme fille, même si je ne suis pas opérée, ni encore hormonée et que j'attends d'acquérir mon indépendance pour ça (travail et appartement personnels). Ce qui commence à être long. D'où une partie du fait que je sois moins présente.
Donc, si je décidais d'avoir une relation avec une fille aujourd'hui et qu'elle sache, voire qu'elle me soutienne dans ma transition, cette relation ne sera pas hétéгоsехuеllе, malgré le truc en trop. Et même si elle ne savait pas, de mon côté, elle ne serait pas hétéгоsехuеllе, sauf continuer à faire semblant d'être qui je ne suis pas. Je sais c'est compliqué. Car là se mélangent identité et orientation sехuеllе, dont j'ai souvent fait la distinction.
Je comprends la difficulté néanmoins pour les personnes qui auraient en effet du mal.
On a déjà, et j'ai même élargi la question parfois, sur d'autres fora, que je ne fréquente plus tant que je n'aurai pas entamer de transition, voire plus du tout, pour ne pas encore être accusée de vivre ma vie via le net.
La question est venue surtout après un fait. Deux mtf sortaient ensembles. L'une s'est faite opérée. Et l'autre ne voulait plus. Le couple a cassé. Alors, le comportement du refus de la personne qui a rejeté l'autre a été considérée par une autre comme tгапsphobe. Je ne prends pas partie sur le caractère ou non du comportement. Surtout que je le comprends un peu.
Pourquoi ? Car je me définis comme lesbienne. Je ne supporte pas mon truc. Alors, a priori, je ne pourrais pas vivre avec quelqu'un qui en aurait un.
Mais... puisqu'il y a un mais, bien sûr, j'espère avoir assez de force, et surtout d'amour, car l'amour ne se résume pas au sехe, et encore plus de respecter mes propos, selon lesquels j'estime (comme beaucoup de personnes qui ont fini leur transition) qu'on a toujours été une fille, même si la société, le social, et une partie du biologique disaient l'inverse. Ainsi, donc, j'espère avoir assez de respect pour cette personne avec qui je serai, et encore plus si ce n'est même pas un refus de se faire opérer, mais une impossibilité médicale, ce qui arrive parfois, d'après mes lectures.
Voilà, donc je peux comprendre les réticences. Je les ai moi-même.
Maintenant, je le répète : ne pas confondre identité et orientation.
Et j'espère que l'amour pour une personne dépassera toujours les réticences, que je comprends néanmoins.
Mais pour moi, j'ai assimilé aussi cela à une question de goût personnel. Alors, pour le moment, je reste - je sais ce n'est pas mon habitude - sur mon a priori : la personne avec qui je voudrais un jour partager ma vie sera une fille bio/naturelle ou une fille opérée.
Voilà, désolée d'en avoir fait long. J'espère que je n'en ai pas fait trop long d'ailleurs. Et surtout que tout est clair dans ce que j'ai dit.
Maintenant, ce n'est que mon point de vue ! Je conçois qu'on n'est pas obligé/e/s de le partager.
Christelle
P.S. : donc dans ce que j'ai dit, cela signifie que si une personne est ftm, je ne pourrai pas être avec elle, puisqu'homme, pour moi.