En ton regard je plonge et baigne mon рlаіsіг.
Je cueille sur ta lèvre un Ьаіsег que je goûte
En promenant mes mains qui dessinent la voûte
De ton dos qui se cambre à l'appel du désir.
Puis inlassablement je caresse à loisir
Ta belle académie en guettant, à l'écoute,
Tes pulsions du coeur . J'attends, quoiqu'il m'en coûte,
Que la vague déferle obligeant à choisir.
Quand se joignent enfin nos corps qui ne dédaignent
La fusion totale, en nos souffles qui geignent
S'échappe irrépressible un émouvant aveu.
Et quand sur l'oreiller, en brillant diadème,
Tes longs cheveux épars témoignent que mon voeu
Est enfin exaucé: je suis épris, je t'aime !