Sujet de discussion : Farai un vers de dreyt nien - Le paradoxe
sergeclimax69007
Membre suprême
23 juin 2013 à 23:46
On ne connaît la musique du Moyen-âge qu'imparfaitement.
Et de toutes les "cansos" en langue occitane, parvenues jusqu'à nous, nous ne disposons pas - loin s'en faut - de toutes les mises en musique.
Alors cette interprétation est discutable, mais bon...
De Guillaume IX d'Aquitaine, Comte de Poitiers, un des premiers Тгоubadours, "Farai un vers de dreyt nien",
Hardi, les gars du Sud : provençaux, languedociens, catalans, limousins, auvergnats, béarnais et gascons, gars des Alpilles et gavots, hardi, hardi !!!
Le texte occitan et une traduction française, en plus d'une présentation de Guillaume IX, et d'autres textes de sa composition.
Myopes comme moi, accourez donc par ici, on a pensé à vous (mais si, mais si !)
"Farai un vers de dreyt nien", simplement récité, avec l'accent et le ton adéquats. Oui, le ton est très adapté au texte très paradoxal de "Farai un vers de dreyt nien" qui se trouve à la source de la poésie de langue occitane, c'est-à-dire à la source de la poésie lyrique européenne.
Je vous souhaite de goûter et de prendre рlаіsіг à ce qui est non pas le champ réservé des érudits mais ce qui est le bien de tous, grâce à ces érudits qui ont collationné le texte sur des manuscrits, relevé et transmis ces mots occitans, et qui ont plus ou moins bâti une tradition interprétative après des traductions au ras du texte original.
Je vous indique un site en langue italienne (avec un accès en anglais et des articles en langue anglaise, aussi) spécialement dédié à l'interprétation des textes des Тгоubadours, tant après la période de la collecte sur tous les manuscrits disponibles il importe de soumettre aux dispositifs de la critique littéraire la plus contemporaine ces textes anciens de sept à neuf siècles : LECTURAE TROPATORUM.