- 29 septembre 2009 à 01:15
Fils de France sur un autre sol.
Où j’ai la nostalgie des paysages de mon enfance
Et que je porte comme consolation la tolérance
D’un pays qui s’est choisi depuis, un autre rôle.
Fils de ma mère selon ma famille.
Le brave, le bon et l’isolé qui cherche la misère
Pour éprouver son bon besoin de vivre sans terres,
D’une convention qui unit les hommes aux filles.
Fils de сhіеп au cœur des places.
Cynique et mangeant les idéaux sanguinolents
D’une société assise et qui me traite d’insolent.
D’un désir de chasser les bêtes des parnasses.
Fils du malheur dit le jeune curé
Que ma philosophie est une tas de blasphèmes
Mais j’ai toujours répondu d’un simple je t’aime
A tous ceux qui me baisait d’un sentiment épuré.
Fils de рutе bien sûr on m’appelle,
En traversant les cités interdites gardées de lascars.
Ils s’oublient un peu dans la fumée de leurs pétards
Quand passe comme un triste oiseau une demoiselle.
Fils de ma liberté, mon seul choix.
Accompagné de rêves emmêlés à une bonne révolte.
Un cœur solide et l’espoir que tout rend désinvolte
Si je succède à un autre présent je serai fils de moi.