Ici prend fin, aujourd'hui, l'ignoble saga de l'homophobie larvée des bons petits Français qui ont suivi notre "Jeanne d'Arc" de la honte, que ce soit par leurs actes ou par leurs pensées.
Car lorsque les évènements donnent aux lâches l’opportunité d’extérioriser leurs tares, lorsqu’ils leur permettent d’être cons ou méchants en mаssе, ils s’en saisissent avidement. L’histoire de notre planète regorge de tels exemples : la multitude s’est très souvent rassemblée, hélas, et avec les résultats que l’on sait, derrière les plus malades et les plus регvегs d’entre nous... Ce que nous avons récemment enduré dans notre beau pays de France, sous la bannière infâme du laideron homophobe...
Ainsi, comme il en a été pour le PACS, menés par des peurs précambriennes injustes et cruelles, ils ont vraiment tout fait pour nous refuser notre droit :
- un droit progressiste qui honore notre pays, le porte et l’élève haut
- un droit qui l'éloigne des mondes archaïques et sectaires
- un droit qui constitue un rempart de plus contre l’obscurantisme et la bigoterie
- un droit qui sort les hоmоsехuеls de la marginalité, de l’inégalité et de l’injustice dans lesquelles notre société les maintenait
- un droit qui change leurs habitudes en leur offrant un but, une perspective qui favorise leurs unions
- un droit qui reconnaît leur Amour et met fin à l’insécurité et à la fragilité de leurs couples.
Liberté... Égalité... Fraternité...
Il reste encore en France nombre de citoyens réactionnaires à qui cette devise ne sied pas, et qui ont donc forligné de l'esprit de la Nation : n'en doutez pas, car ils l'ont, comme toujours, amplement prouvé par leurs nombreuses et infectes prises de position, ce sont presque tous des sectateurs de l'église catholique, apostolique et romaine, esprits arriérés confortés dans leurs intolérances par des certitudes "inspirées"...
Notre passé est lourd de luttes, d’exclusions, de marginalisations, de discriminations, de souffrances, et il s’y mêle, indissociablement... les joies et les larmes...
Ainsi, je suis fou de joie pour tous les miens, que je chéris tant ; mais je ne peux m'éviter, aussi, d'avoir une pensée pleine de regrets et de chagrin pour ceux qui sont partis prématurément, frappés lâchement, en pleine jeunesse, par le mal qui a failli nous tuer tous. Comme ils seraient heureux, aujourd'hui !
Car je sais combien de telles lois sont propres, en instaurant un avenir, un futur, à nous protéger et à nous écarter de tous les dangers...
Faites la fête : 2013-404 nous l'autorise, et vous l'avez toutes et tous vraiment méritée !