Jonas Poher Rasmussen utilise l'animation pour partager la confession d’un ami réfugié hоmоsехuеl afghan dans « Flee » en salle ce mercredi
Un réfugié afghan hоmоsехuеl évoque les circonstances douloureuses qui l’ont conduit à s’installer au Danemark.
« Flee » bouleverse en suivant le parcours de ce garçon courageux qui n’est jamais montré comme une victime.
Ce film d’animation cité aux Oscars et récompensé par le Grand Prix du festival d’Annecy est aussi puissant que lumineux.
SYNOPSIS
Pour la première fois, Amin, 36 ans, un jeune réfugié afghan hоmоsехuеl, accepte de raconter son histoire. Allongé les yeux clos sur une table recouverte d’un tissu oriental, il replonge dans son passé, entre innocence lumineuse de son enfance à Kaboul dans les années 1980 et traumatismes de la fuite de sa famille pendant la guerre civile, avant la prise du pouvoir par les talibans. Après des années de clandestinité en Russie, Amin – un pseudonyme – arrive seul à 16 ans au Danemark, où il rencontre le réalisateur qui devient son ami. Au fil de son récit et des douleurs enfouies, l’émotion resurgit. Aujourd’hui universitaire brillant installé avec son compagnon danois Kasper, le jeune homme confie un secret qu'il cachait depuis vingt ans.
Une histoire vraie et un grand film ! Flee, Grand Prix au festival d’Annecy, nommé dans trois catégories aux Oscars et récompensé à Sundance, est un documentaire d’animation comme on en voit peu ! Le réalisateur Jonas Poher Rasmussen plonge dans les souvenirs d’Amin, un réfugié afghan hоmоsехuеl pour raconter une épopée douloureuse mais nécessaire où le jeune homme se met à пu. On pense à Valse avec Bachir devant l’intensité des émotions que provoque cette confession.
À voir !!! ?