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"Flow, my tears" de John Dowland - Lachrimae - Musique & cinéma

Sujet de discussion : "Flow, my tears" de John Dowland - Lachrimae
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 2 mars 2014 à 18:15
    L'ensemble
    des" Lachrimae"
    de John Dowland,
    dont je rappelle
    que l'auteur Philip K. Dіск
    (que je lisais
    bien avant que le cinéma
    ne le pille
    pour en tirer des scénarios),
    Philip Kindred Dіск
    les écoutait en boucle,
    en écrivant son roman
    "Flow my tears, the policeman said"
    ("Coulez mes larmes, dit le policier"),
    correspond à mon humeur.


    Cet ensemble
    de pièces musicales,
    avec leurs reprises
    obsédantes,
    sera toujours le chant
    de l'amour blessé,
    du malheur d'aimer
    et du regret
    lancinant
    des malentendus
    entre аmапt(e)s.


    Il y a bien sûr
    d'autres interprétations,
    dont celle d'Andreas Scholl,
    mais l'interprétation,
    exemplaire
    et qui fait référence,
    par Alfred Deller,
    des parties chantées
    s'impose
    et prévaut,
    pour sa netteté
    et pour le don de soi
    inconditionnel
    à la grandeur esthétique
    de l'œuvre baroque
    de John Dowland.





    Les "Lachrimae Antiquae"
    par Hespérion XX,
    sous la direction
    de Jordi Sаvаll.





    Flow my teares fall from your springs,
    Coulez mes larmes, tombez de vos cascades,
    Exiled for ever: Let me morne
    Exilé pour toujours, laissez-moi déplorer
    Where nights black bird hir sad infamy sings,
    Là où le noir oiseau de la nuit le chant de son opprobre chante
    There let me live forlorne.
    Là-bas laissez-moi vivre dans l'oubli.

    Downe vaine lights shine you no more,
    Eteignez-vous, lumière inutiles, ne brillez plus
    No nights are dark enough for those
    les nuits ne sont pas assez sombres pour ceux
    That in dispaire their last fortunes deplore,
    Qui dans leur déréliction leur sort dernier déplore
    Light doth but shame disclose.
    La lumière ne fait que révéler leur disgrâce.

    Never may my woes be relieved,
    Mes blessures, jamais, ne seront soulagées
    Since pittie is fled,
    Depuis que la compassion s'est enfuie
    And teares, and sighes, and grones
    Et les larmes, et les soupirs, et les déplorations
    My wearie days of all joyes have deprived.
    Ont privé mes jours nécessiteux de toutes les joies.

    From the highest spire of contentment,
    Depuis les plus hauts sommets de la satisfaction
    My fortune is throwne,
    Mon sort a été renversé
    And feare, and griefe, and paine
    Et l'incertitude, et la peine, et la détresse
    For my deserts, are my hopes since hope is gone.
    Pour mon délaissement, sont mes espérances depuis que l'espoir s'en est allé.

    Hark you shadowes that in darnesse dwell,
    Vous, ombres, qui dans l'obscurité vous déployez
    Learn to contemne light,
    Apprenez à mépriser la lumière
    Happy that in hell
    Heureux est celui qui en enfer
    Feele not the world's despite.
    Ne ressent pas la défaveur du monde.


    Le poème,
    que je traduis,
    est très beau !
    C'est celui de
    "Flow my tears",
    de la première vidéo.
    L'orthographe
    anglaise
    s'explique
    par l'époque
    d'écriture.


    Ajoutons,
    pour parfaire
    le tableau
    de ma mélancolie,
    "Music for a while"
    de Henry Purcell,
    par le même
    Alfred Deller.


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