FRATERNITE
sonnet
Je pense tout d'abord à ma petite soeur,
Que l'on doit protéger car elle geint et pleure,
N'ayant d'autre moyen pour dire, que c'est l'heure
De téter ou de faire appel à votre coeur.
Puis je pense à celui, pour lequel, mort de peur,
Car sa porte enfoncée il entre en sa demeure.
Volant à son secours pour éviter qu'il meure,
Bien que tremblant, soi-même, en prise à la terreur;
Je pense à tous ceux qui, partout sont donc mes frères,
Qui dans le monde sont souvent très réfractaires,
Indou, boudiste ou juif adorant d'autres Dieux,
Ou ceux, entre eux, parlant des langues autonomes
Que je ne comprend pas... Ce qui semble odieux !...
Fraternité est-elle amour entre les hommes ?...