Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige, Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ; Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige ! Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige... Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
colibri9
Membre pionnier
3 août 2009 à 19:46
Merci de nous faire partager ce très joli poème melvin41.
theric
Membre habitué
3 août 2009 à 19:51
Tres tres beau MERCI
harmonie
Membre élite
3 août 2009 à 21:05
Oui....je suis là ... du soir ou du matin ---> je file --->
winipec
Membre élite
3 août 2009 à 21:06
Très beau
peterchat1
Membre élite
3 août 2009 à 21:35
Merci Melvin. Beaudelaire....du bonheur.
Ferré l'a bien chanté:
melvin41
Membre pionnier
4 août 2009 à 06:29
Merci à Tous pour vos messages de sympathie , bonne journée
Pas encore inscrit(e) ? Créez votre profil en quelques clics seulement et profitez !