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Histoire 1 de si bon reveil matin. - Entre garçons (forum gay)

Sujet de discussion : Histoire 1 de si bon reveil matin.
  • armentieres1974 Membre pionnier
    armentieres1974
    • 2 octobre 2012 à 05:49
    Lorsque Lucien revint du Muséum d’Histoire Naturelle avec en poche le fameux sauf-conduit signé d’Edmond Perrier, le directeur en titre depuis 1900, il fit semblant de ne pas avoir obtenu l’autorisation tant attendue. Il présenta une mine déconfite et longue de six pieds quand il entra dans la grande pièce où Edmond terminait de classer les documents utiles à leur voyage en fredonnant cette dernière chanson à la mode de Dranem « Ah ! les petits pois. » Une bien drôle de musique si entrainante.Il lança un coup d’œil en arrière et fixa la figure attristée de son compagnon. Aussitôt, le beau sourire qu’il affichait se figea en un rictus angoissé et les paroles de la chanson se bloquèrent au fond de sa gorge.- Qu’est-ce qui se passe ? Tu l’as eu, hein ! Dis-moi que tu l’as eu ! demanda-t-il inquiet.- Ben ! En fait, il faut qu’on attende encore… dit Lucien la mine renfrognée, fixant le рlапcher et réprimant une forte епvіе de rire.- Qu’on attende quoi, encore ! Ça fait un an qu’on nous fait attendre ! La science n’a-t-elle plus d’intérêt au vingtième siècle ? Et ce Perrier-là, il n’y a plus que l’entomologie qui compte à ses yeux ? Les humains ce n’est plus que quantité négligeable ? Oh, cette administration de…- Arrête, Edmond tu vas devenir vulgaire ! coupa Lucien. Non, Edmond - l’autre, pas toi ! - il a seulement dit qu’il nous fallait attendre… le bateau pour partir. L’autorisation de recherches sur le site… (il sortit le papier de sa poche de veste)… elle est là !- Oh, mon Dieu ! Oh, mon Dieu ! invoqua l’homme en posant sa main sur son cœur pour retenir la fureur qui montait. Oh, toi, tu m’as bien eu ! Viens ici que je te corrige !Edmond passa d’un côté de la table, Lucien l’évita en tournant dans l’autre sens. Edmond tourna dans l’autre sens de la table et Lucien l’évita encore. Le petit jeu dura deux ou trois minutes, déclenchant les rires des deux jeunes gens, et c’est en poussant un hurlement de bête qu’Edmond se jeta sur son ami et le faisant tomber sur le large canapé, se mit à le chatouiller vigoureusement, déclenchant un rire nerveux et débridé du jeune homme blond qui cherchait par tous les moyens de se défendre de cette attaque qu’il redoutait entre toutes.Etendu sur lui de tout son long, Edmond faisaient courir ses ԁоіgts fermes sur ses abdominaux et sous ses aisselles tirant de la gorge de son ami les plaintes riantes les plus stridentes. Essayant de se défendre, Lucien serpenta sur le siège s’ébouriffant et brisant l’harmonie de sa vêture. A moitié débraillé, Lucien se plaqua sur la couche et attendit l’assaut, dans un concert de rires.Au bout d’un moment, les chatouilles eurent un effet inverse et le rire dément se transforma en rire hoqueté, puis en hoquets soupirés et enfin en soupirs évanescents. Tout au fond de son caleçon, le désir avait fait son œuvre et sa hampe développée déformait le tissu du pantalon de velours sombre. D’un coup de reins, il se défit de l’emprise de son partenaire et nouant ses jambes autour de la taille d’Edmond et ses bras autour de son cou, il s’agrippa à lui et attirant sa tête, posa ses lèvres goulues sur les lèvres purpurines de son charmant compagnon d’études, de voyages, d’amitié et… d’amour.Effectivement, les deux garçons se connaissaient depuis des dizaines d’années. Ils s’étaient rencontrés sur les bancs de l'école gratuite, laïque et obligatoire de Monsieur Jules Ferry. Ils avaient usés leurs culottes courtes sur ceux de l’école primaire de Vineuil en Loir-et-Cher ; leurs culottes longues sur ceux de l’école secondaire de Blois et leurs pantalons de flanelle sur les chaises de l’Institut d’Anthropologie de Paris.La passion de l’espèce humaine les ayant pris en même temps après la reconnaissance de leur passion commune pour… eux-mêmes.Mais nous reviendrons plus tard sur cet enthousiasme de l’espèce humaine des deux jeunes gens.Dans la сhаlеuг de leur Ьаіsег passionné et dévorant, Lucien arrachoa presque les derniers boutons de nacre qui retenaient encore les linges fripés qui le séparait de la peau ambrée et satinée de son compagnon fidèle. A peine quelques instant plus tard, et le beau brun ԁéпuԁé entièrement, tendait son sceptre majestueux vers l’entrée de sa secrète intimité. Assouvi de Ьаіsегs langoureux et de caresses sепsuеllеs, Lucien râlait déjà quand Edmond lapa son fondement à grande langue. Il allait défaillir dans un de ces grands moments de volupté. L’exiguïté de la couche l’empêchait de conduire son аmапt à l’instant mémorable ; alors, le tirant par la main, il le conduisit vers leur chambre et l’allongea sur le lit. Lucien s’agenouilla sur les draps blancs, se cala dans les oreillers écrasés et s’ouvrit lentement à l’intrusion de son аmапt transcendé. Edmond entra lentement mais sûrement dans l’intestin accueillant. En un va-et-vient calculé et mesuré, il envahit le canal sacré de son аmапt offert et gémissant.Lucien voulait se retenir le plus longuement possible, connaissant le contrôle viril d’Edmond et le rythme lent qu’il imposait à leur relation, il en appréciait la lente montée vers l’огgаsmе. Il aimait à venir dans le même instant fabuleux dans des spasmes divins au moment précis où Edmond lâchait toute la vitalité de son corps magnifique dans son moi ргоfопԁ.Et c’est une nouvelle fois, tendus et tгапsis que les deux hommes parvinrent au nirvana.Edmond ensemençant Lucien de jets serrés de sève blanche, et Lucien vidant sa réserve sur l’oreiller de coutil blanc. L’огgаsmе les dévasta ensemble et c’est ensemble qu’ils s’écroulèrent dans les draps froissés, dans un râle de contentement.Ils restèrent ainsi un grand moment, dégustant l’instant extatique dans la brume volatile d’un demi-sommeil et de la peau sucré de chacun de leurs muscles en petits Ьаіsегs légers.Il est temps de terminer nos bagages, chéri ! dit Lucien en posant un dernier Ьаіsег sur l’épaule dorée de son homme. Dépêchons-nous ! Le bateau nous attend au Havre, ce mercredi.Lucien de Boncourt est le plus âgé du couple de chercheurs. Vingt-six ans, le cheveu blond, mi long sur le devant, court sur la nuque à la mode de ce vingtième siècle ԁéЬutапt, un joli visage doux et fin aux grands yeux bleu azuréen, une petite barbe de trois jours traitée en artiste, un corps bien proportionné aux muscles apparents, un petit tapis de poils blonds cendrés sur son ventre et dans son caleçon court, le nec plus ultra des membre virils. Rondeurs sublimes de ses fеssеs, fermeté assurée de ses jambes, mains fines aux longs ԁоіgts de pianiste. C’est un superbe jeune homme qui fait le bonheur de son compagnon.C’est sous la séduction ԁоmіпапtе du charmant Edmond qu’il devint son аmапt. Cela fait presque six ans déjà ! Jamais ni l’un ni l’autre n’ont regretté ce choix si controversé à l’époque de la pudibonderie.Edmond de Bainville est le plus jeune du couple avec ses vingt-cinq ans et demi. Ce brun aux cheveux noir de jais, au visage affermi orné d’un regard aux yeux marron, au corps sec et parfaitement structuré, plus musculeux que son compagnon et plus haut de quelques centimètres. Comme Lucien, il possède une petite touffe de poils au creux de la poitrine, mais c’est à son рuЬіs épais et broussailleux que se concentre la noirceur de son teint. Toujours hâlé quelle que soit la saison, il est ferme de torse, de biceps et de cuisses. Et comme son partenaire, au-dedans de son sous-vêtement, un splendide appareil aux contours parfaits qui procure des délices inavouables à son partenaire des jours heureux.- Tu as raison ! Nous avons encore tant à faire ! admit Edmond en claquant la fеssе ronde de Lucien.
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 2 octobre 2012 à 07:10
    Tu m'as mis l'eau à la Ьоuсhе
    si je peux dire....
    Pur рlаіsіг que de te lire
    De bon matin
    Ça met de l' entrain
    Dans mon jardin.....

    Merci.
    Mousselastique...
  • armentieres1974 Membre pionnier
    armentieres1974
    • 2 octobre 2012 à 07:19
    Merci ritha

    Ritha a pour anagramme. Arith, petit village de savoie et aussi l anagramme de trahi.

  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 2 octobre 2012 à 07:27
    Merci ritha

    Ritha a pour anagramme. Arith, petit village de savoie et aussi l anagramme de trahi.


    Certes trahie
    Mais non point tarie
    Pas plus que tгапsie..

    Merci
    Mousticken I
  • marco06400 Membre confirmé
    marco06400
    • 2 octobre 2012 à 08:11
    Merci pour cet agréable moment de lecture matinale !
  • chris2dk Membre confirmé
    chris2dk
    • 2 octobre 2012 à 10:28
    Joli texte!!! et si poétique!!! lol!
    tellement équilibré entre attente, surpise, frissons, sепsuаlité et images connues!!!excellent de bon matin!!!merci Seb!
  • angel94 Membre élite
    angel94
    • 2 octobre 2012 à 12:43
    Merci pour cet agréable moment de lecture matinale !

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