25 novembre 1956, soit 60 ans. Un document rare et peu connu du Ed Sullivan Show (Chaine americaine CBS) qui donne l'occasion de voir la toute jeune Maria Callas dans le final de l'acte II de Tosca.
La tragédie est tout entière là, dans un regard , dans une voix, une inflexion et une beauté physique impressionnante. Notez l'angle de prise de vue inhabituel pendant le 'Vissi d'arte" filmé du haut d'un petit autel de dévotion consacré à la Vіегgе Marie
sorbet
Membre élite
26 novembre 2016 à 20:07
Merci pour ce Ьоп mоmепt. Eh oui elle était à la fois tragédienne, comédienne et musicienne. Ce n'est pas donné à tout le monde!
jiminy
Membre émérite
26 novembre 2016 à 23:56
Ma version sera toujours la version dite de référence, à savoir celle de Victor de Sabata, où Callas, à l'âge de 29 ans à l'époque, est quasiment parfaite et où Gobbi offre un Scarpia d'une rare noirceur, très bienvenu et nécessaire au rôle.
De Sabata dirige avec une rare et puissante intensité dramatique et en même temps, beaucoup de lyrisme.
Quatre ans plus tard, Maria est toujours au sommet de son art, Georges London, si rare dans l'italien, est un très bon Scarpia vocal, quoique manquant de cette noirceur dramatique et de cette méchanceté nécessaire pour le contraste des rôles.
Mitropoulos, que j'admire et qui me fascine dans certains R. Strauss, me convainc légèrement moins ici, comparé à de Sabata ou à Cillario dans la version de Covent Garden de 64, électrisante, ébouriffante, ou à la version de Paris. Mais là, malgré le reste, Maria n'est plus à son apogée.
Maria n'a jamais été impassible dans ses rôles, et son visage très mobile, et sa sensibilité font merveille dans ses interprétations.
Merci Seligkeit pour ce moment qui remémore de grands interprètes.
tony_truand
Membre émérite
27 novembre 2016 à 12:22
Sa fous des frisons
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