Il faudra bien un jour nous quitter,
Et nous embrasser, mes arbres tendres,
Qui n'avez pas un sourire à vепԁге,
Et n'avez que des bras hérités ;
Il y aura des larmes évitées,
Des sources qui coulent à se répandre
Au cœur poing serré de notre ventre
Et qui instillent une aménité.
Le temps sera froid et gris le cœur,
De nuit est la saison quand on meurt ;
Mais de l'obscur il vient cet orage
Qui traverse et tгапsperce les âges ;
Quand vient l'éclair en s'insinuant,
Rage la mort au dru flamboyant.
[Je rassure : l'on peut écrire sur la camarde sans pour autant être au prise avec elle ; enfin, pas plus que tout être vivant ; c'est une atmosphère qui passe, comme un nuage ; et ça produit ça ; pas de quoi appeler l'horloge parlante pour demander si les dernières minutes du jour arrivent
]