IL S'ENTROUVRE DES FLEURS, QUI SONT DES VOIX COUPÉESIl s'entrouvre des fleurs, qui sont des voix coupées ;
Sous la pointe des cils a gelé la fenêtre
D'une vue égarée qui a perdu son être ;
Il y a, qui murmure, aux ravins escarpés
Un filet d'eau fluette, aussitôt dispersée ;
Il reste aux fontes noires, aux ramilles des hêtres,
L'unique rossignol, s'élançant jusqu'aux faîtes,
Aux silences glacés, de la note épanchée
Qui retombe en corolle, et se fait tгапslucide
Telle un regard voilé, où brillent des éclats
Remettant en mémoire, au défi de la pente
Acharnée à descendre et des ombres perfides,
Au défi des prêcheurs qui soufflent le noroît,
Un émoi qui s'avance entrouvrant une sente.
--- Toute œuvrette est sоumіsе à la critique publique, pour peu que celle-ci soit argumentée, et ne se résume pas à "J'aime" ou "Je n'aime pas".
Et cette critique-là peut m'aider : je vous en remercie par avance.