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Il s'entrouvre des fleurs, qui sont des voix... - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Il s'entrouvre des fleurs, qui sont des voix...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 12 octobre 2012 à 23:27
    IL S'ENTROUVRE DES FLEURS, QUI SONT DES VOIX COUPÉES


    Il s'entrouvre des fleurs, qui sont des voix coupées ;
    Sous la pointe des cils a gelé la fenêtre
    D'une vue égarée qui a perdu son être ;
    Il y a, qui murmure, aux ravins escarpés

    Un filet d'eau fluette, aussitôt dispersée ;
    Il reste aux fontes noires, aux ramilles des hêtres,
    L'unique rossignol, s'élançant jusqu'aux faîtes,
    Aux silences glacés, de la note épanchée

    Qui retombe en corolle, et se fait tгапslucide
    Telle un regard voilé, où brillent des éclats
    Remettant en mémoire, au défi de la pente

    Acharnée à descendre et des ombres perfides,
    Au défi des prêcheurs qui soufflent le noroît,
    Un émoi qui s'avance entrouvrant une sente.


    --- Toute œuvrette est sоumіsе à la critique publique, pour peu que celle-ci soit argumentée, et ne se résume pas à "J'aime" ou "Je n'aime pas".

    Et cette critique-là peut m'aider : je vous en remercie par avance.
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 13 octobre 2012 à 00:35
    Soumettant ton oeuvrette à la foule
    Approbatrice,
    Pourquoi ne pas la signer???
    Dans tes oeuvres, toujours cette blessure....non ce n'est pas une critique,
    Mais rita parle avec ses ԁоіgts...
    Est-ce utile de dire avec son coeur???
    Je ne m'interesse bien souvent qu'au fond, non point à la forme, tentant malgré tout de la mettre.....
    Que dire de ta poésie,
    Je ne vois que louanges....
    Un génie talentueux,
    Un talent génial???

    Décalée, pas toujours accessible,
    Voilà un semblant de critique....
  • deum Membre élite
    deum
    • 13 octobre 2012 à 00:40
    Un texte sombre et triste, où l'on sent un silence chaotique et pesant ainsi qu'une froideur, très beau texte.
  • medievale Membre élite
    medievale
    • 13 octobre 2012 à 10:20
    Un texte sombre et triste, où l'on sent un silence chaotique et pesant ainsi qu'une froideur, très beau texte.

    Néanmoins le rossignol ou plutôt son sifflement donne un soufle de vie, qui court le long des vers, un espoir ou une renaissance.

    Si j'ai bien tout compris, suis pas une adepte de la poésie.
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 13 octobre 2012 à 11:28
    Un texte sombre et triste, où l'on sent un silence chaotique et pesant ainsi qu'une froideur, très beau texte.

    Néanmoins le rossignol ou plutôt son sifflement donne un soufle de vie, qui court le long des vers, un espoir ou une renaissance.

    Si j'ai bien tout compris, suis pas une adepte de la poésie.

    Je ne suis pas climax, mais oui il y a ce chant qui tombe en corolle...
    Et surtout la dernière phrase ouverte, l' émoi sur cette sente prometteuse....

    Notre ami viendra bien confirmer ou infirmer nos dires....
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 13 octobre 2012 à 13:53
    Si la "poésie "n'est pas une suite d'images, qui se suivent, plus ou moins, tandis que le fil apparent de la "logique" se distend, il y a le risque de l'"hermétisme", mais c'est un risque bien moindre que ce lui de la platitude réaliste.

    Chez les tгоubadours (et c'est une comparaison, toutes proportions gardées), il y avait le "trobar clus" (le métier qui faisait des vers "fermés") et le "trobar lèu" (le métier des vers légers) : je suis un partisan du "trobar clus".

    Cependant, je vais tenir compte des appréciations : le "trobar clus", ce n'est pas l'obscurité, et ce qui amène une incompréhension des lecteurs et lectrices.

    --- Le premier vers est lié à la conception aztèque de la poésie ; celui qui dit ses vers est représenté, dans les glyphes, avec des fleurs lui sortant de la Ьоuсhе. Il est lié à une très belle anthologie de la poésie aztèque.


    "La fleur, le chant : In xochitl in cuicatl - La poésie au temps des Aztèques", par Patrick Saurin, préface de Claude Louis-Combet ; chez Millon éditeur, en 2003 ; ISBN (numéro identifiant international du livre) 2-84137-142-5 ; pour dix-neuf euros et trente centimes.

    --- Oui, c'est une atmosphère intérieure ; et chaque élément en est une indication ; il n'y a jamais de mots qui soient là si notre perception іпtіmе de nous-même et des choses ne nous le suggère.
  • amour8000 Membre occasionnel
    amour8000
    • 13 octobre 2012 à 17:57
    On est 2012!! si je puis me permettre la plus belle des poesies c'est l'amour!! cinq lettre suffisent A M O U R !!
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 13 octobre 2012 à 21:59
    On est 2012!! si je puis me permettre la plus belle des poesies c'est l'amour!! cinq lettre suffisent A M O U R !!

    Les plus belles histoires ne restent que parce qu'elles ont été écrites.

    Je suis un ardent partisan de l'amour en 2012 et puis après cette année.

    Néanmoins, je ne serai jamais un partisan de l'effacement du reste, et de la simplification à cinq lettres : à ne vouloir admirer que l'amour sans partage, on le rate, car l'amour subit des contrariétés, des obstacles, et par moments il devient souterrain, et d'autres sentiments prennent le devant.

    - Y revenant un jour plus tard, je trouve dans ces remarques : une prétendue "actualité" qui ferait que l'écrit serait dépassé ; un esprit de simplification consternant ; "on est en 2012", et alors, il faut être analphabète, et ne vivre que dans l'immédiat des sensations ?

    Réaction hors du sujet, en vérité, que cet "On est en 2012 (...) cinq lettres suffisent A M O U R".
  • lefablio Membre élite
    lefablio
    • 14 octobre 2012 à 22:43
    Qu'est donc un poète ???
    Sinon un témoin de notre temps ou l'amour prend une grande place???
    Un amoureux de la vie,
    De l'humanite??
    Qu'il re tгапscrit par son verbe,
    Peu importe la forme.....
    Non???

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