Il y a de ces flammes à me brûler la voix
De par les délices imaginés dans mon âme ;
Il y a des supplices aux tréfonds qui me damnent
A murmurer ton nom, mon infini émoi ;
Il y a cet espoir de rebrousser ta soie
Qui se presse et ondule ainsi qu'un doux calame ;
Il y a cette attente à jamais qui m'entame,
Où je suis la vigne enlacée à tes abois ;
Il y a bien des jours que la fiévreuse lune
Recherche le soleil et se suspend aux hunes,
Et les couronne, blême, en sa course aux confins,
Se pressant en retard et ne l'atteignant point,
Dans le brouillard couchée, se dissolvant en brume,
Ainsi qu'est égouttée ton humeur qui parfume.
Climax69007, le Dimanche 7 Avril 2013, à 21h.
Révisé.