Je dédie ces lignes à Ritha, qui, chaque jour, ici, a le courage et la ténacité de soumettre ses textes à l'appréciation ou à l'indifférence des membres de tongay.com.
Il y aura, mêlés, nos membres lactescents,
Lorsque déshabillés à la faible lumière,
Les regards détournés et rabaissés à terre,
Nous glisserons dedans les draps, l'univers blanc
Qui nous révélera le mystère éclatant
De notre chair usée par le temps sur son erre ;
Nous goûterons encor, dans cette ère première,
Combien nous étions vifs, les déserts réduisant ;
Il y aura des rires et des caresses obscures
Qui ne se disent pas, sont à peine un murmure ;
Et nous aurons loisir de parcourir la peau
Dans son frémissement ; et je ferai l'appeau
Où tu viendras te prendre, ô ma lueur étoilée,
Ma pépie étanchée, ma beauté envolée.
---- Climax69007, le Dimanche 24 Mars 2013, à 20h45 ---