Il y avait des palmes abaissées sur toi,
Et ce n'était qu'un calme, s'envolant par les toits.
Les cactus effilaient leurs pointes soutenues
Par des étais fixés, maintenant disparus.
Le souvenir accueille des rêves ignorés,
Des larmes sur le seuil d'une maison hantée.
Le corps est un soupçon d'agglomérés atomes,
Le temps est un luron, en décomptant la somme.
Nous sommes passagers, heurtés à des brisants,
Des fleuves infondés où est caillé le sang.
Tu étais mon amour, mon étroite rivière,
Du silence au pourtour d'une folie entière.
Les raisins seront gros, l'étonnement est lourd,
Les mots seront en trop, il n'y a plus de jour.
Absents l'un à l'autre et tellement l'âme en peine,
Comme graines d'épeautre, jouant avec la haine.
Nous étions des diamants en nous entrechoquant,
Nous étions des аmапts en nous entrecoupant.
Nous sommes inaperçus, et notre âme inconnue
Est une peau déchue, mon arbuste au vent пu.
Il faut se dire adieu, les fontaines ont gelé,
Les reflets n'ont plus lieu, et les mots sont scellés.
Climax69007, le Mercredi 17 Juin 2015.
Le titre pourrait être Un amour.