Les îles des amours, éruptives mamelles
Des plaques en tectonique, les vertes sauterelles
Aux regards de sargasses, suscitent les sirènes
Et leurs chants carnivores, les bardaches et les reines
Des mâles halètements, et leurs yeux et prunelles
Propres à gonfler un brin les vегgеs rituelles
Des marins s'entraimant ; surgies des eaux les scènes
Des algues accouplées apprennent les obscènes
Enlacements aux mousses fraternels et puis vіегgеs
Quant aux femmes entrouvertes : du gourdin et des cierges
Ils communient souvent ; leurs anatomies rêvent
De porter leurs brûlures dans les lieux où s'achèvent
Les latences du monde : les sехes en bannières
Ils рéпètгеnt insolents les obscures rivières !
Serge.
Je rappelle que Luis Vaz de Camoens consacre,
dans "Les Lusiades" un chant à l'île des amours,
cette utopie surgie à l'instigation des dieux en plein océan,
sur le chemin du retour des caravelles portugaises
après le franchissement du cap de Bonne Espérance
et le début de la conquête de l'Empire colonial portugais en Inde,
pour récompenser les marins par les beautés les plus charnelles !!!
Je corrige et révise cet épisode qui ignore les hоmоsехuеls
dans la version originale, écrite et publiée au seizième siècle !!!