Ils se comptaient par trois, les bâtiments hautains
Surveillant de leurs vitres les stridences et les fentes
Introduites en mon âme, sur les désertes pentes
Engloutissant les mots, les versant aux ravins ;
Ils se comptaient par mille les bruissements félins
Éparpillant mon cœur, le hachant par les sondes
Injectant le béton des palabres immondes
Des voisins s'empoignant ; et les mots incertains,
Incongrus, étrangers, insensés, provisoires,
Au plus vite effacés, insubstantiels, morts-nés,
Pétrissaient l'inquiétude, puis les étrangetés
D'être un inexistant ne cueillant que les moires
Drapées des amertumes, les vocables cernés
Par des vacuités pleines et par le vide hantés.
Climax69007, le Dimanche 4 Octobre 2015.