Iphigénie en Tauride - Musique & cinéma

Sur les bords de l'ancienne Crimée, une jeune fille veille au culte d’Artémis...

Prêtresse par les aléas des Dieux et des hommes, jamais sa destinée aurait marquée l'histoire si son père n'avait offensé la chasseresse.

D'une infinie beauté, les traits de la jeune fille ont charmés la Déesse...

Offerte en sacrifice, elle sera sauvée in extremis et deviendra le bourreau de ceux qui osent fouler le temple d'Artémis en Tauride.

Iphigénie, fille d'Agamemnon et prêtresse du culte d'Artémis, celle par qui le destin d'Hélène de Troie va basсuler.

(illustration: "Le sacrifice d’Iphigénie" de Carle Vanloo)
(musique: "Malheureuse Iphigénie" extrait de l'opéra "Iphigénie en Tauride" composé par C.W. Gluck)

Elle est plutôt décharnée ton Iphigénie, superbi.

Pégase, permets-moi de poster l'intégralité de cet opéra dont tu as extrait cet air.

En effet, je n'ai pas reconnu l'aspect bondissant, vivace, séduisant en diable de Christoph Willibad von Gluck, et pour me rassurer - je suis comme ça ! -, j'ai écouté le début, eh bien, c'est là toute la grâce que j'aime.

Ma foi, un air de déploration, celui que tu as choisi, serait bondissant bien mal à propos !

En réponse au message de superbi :

Mais non, Superbi, tu confonds Iphigénie (celle qui doit être sacrifiée, dans "L'Iliade" d'Homère, pour que les vents soufflent et pour que la flotte des Grecs puisse appareiller vers les rivages de Troie) avec Eurydice (celle qui revient presque des Enfers, mais dont le regard malencontreusement jeté en arrière d'Orphée empêchera le retour au jour).

Et puis "La nuit des morts-vivants" n'est pas une resuсée de "Iphigénie en Tauride", de Gluck !

Bonsoir Climax,

En musique, comme en toutes choses, l'important est de prendre рlаіsіг...

Ainsi l'opéra en entier révèle des airs plus énergiques que celui posté sur mon article.

Bravo pour ta culture mythologique, j'apprécie!

Oui, enfin, pour la mythologie, tu m'as rappelé que je possède un exemplaire, grand format, du seul dictionnaire mythologique vraiment lisible, et citant expressément les sources pour chaque article : "Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine", de Pierre Grimal, aux Presses universitaires de France.

Et moi, de fouiller, je le remets à portée de la main !

Et je vois, ce qui est semblable au sacrifice de son fils demandé par Yahweh à Abraham, Dieu détournant le couteau au dernier moment, qu'au sacrifice d'Iphigénie demandé par Artémis, la déesse détournant in extremis le couteau sur une biche, l'on doit les aventures de ladite héroïne en Tauride (c'est là une des variantes de la légende grecque).