J'ai dans l’œil une image aérienne effacée :
Dans les prés, sur les pentes élancé un enfant
Brasse les touffes d'herbes emmêlées hautement,
Dans une lumière effervescente enlacée
Aux pointes et aux lances hardiment embrassées
D'une Ьоuсhе fervente éminemment jouant
A broyer les épis d'une dent les croquant,
Distillant la verdeur aux papilles embrasées ;
Le jour est suspendu dans cette course hautaine
Et dans cet élan rude est l'heure souveraine ;
Un souris s'effilant aux lèvres dépêché
Est une lunule en ce moment empêché ;
Des brindilles d'éternité sont foudroyées
Par des lueurs striant les averses éployées.