J'ai deux amours : mini série diffusée sur arté dès le vendredi 20 janvier.
À 40 ans, Hector vient de retrouver Louise, son premier amour d'adolescence, et d'en tomber à nouveau amoureux, mais il est en couple avec Jérémie depuis de nombreuses années. Bientôt, il comprend qu'entre ses deux amours, il ne veut pas choisir.
Cette série soulève la question du polyamour.
Le triangle amoureux et la double vie sont des thèmes fréquents dans les fictions. Mais avec « J'ai 2 amours », Arte propose jeudi soir à 20h55 une mini-série moderne et surprenante. Voici donc l'histoire d'Hector, médecin urgentiste en couple avec Jérémie depuis cinq ans. Quand le premier croise Louise, son amour de jeunesse, il s'engage dans une délicate double vie sentimentale.
« Nous avions la volonté avec un personnage Ьіsехuеl de moderniser une situation classique, d'écrire quelque chose d'ultra-contemporain », commente Olivier Joyard, créateur et coauteur de la série et critique pour « les Inrocks » : « J'ai déjà coécrit des scénarios mais c'est la première série que je crée. En tant que critique, j'étais aux premières loges pour voir qu'en France, maintenant, il est possible de faire cette série-là. »
Car « J'ai 2 amours » aborde avec audace et sans tabou des sujets sensibles comme l'hоmоsехualité, la Ьіsехualité ou l'homoparentalité. Et s'impose avant tout comme une comédie sur l'amour. « Ma satisfaction avec cette série, c'est de mettre en scène la complicité dans le couple, s'enthousiasme Clément Michel, le réalisateur. De parvenir à montrer qu'Hector et Jérémie sont aussi beaux quand ils plient des chaussettes qu'Hector et Louise quand ils s'embrassent juste avant. »
«Homme, femme, pourquoi choisir ?»
Pari tenu tant cette fiction nous touche grâce à des comédiens extrêmement justes. Avec, en tête, un François Vincentelli comme on ne l'avait jamais vu. Celui qui était récemment dans « les Chamois » sur TF 1, n'a jamais été aussi convaincant que dans ce rôle d'Hector, dépassé par son désir.
Les auteurs de la série ont tout de suite pensé à lui pour le rôle principal, et l'acteur ne s'est pas fait prier. « Dès que j'ai lu le scénario, j'ai adoré. C'est tout ce que j'aime. On a une chape de plomb judéo-chrétienne au-dessus de nos têtes qui est hallucinante. En parlant ici de Ьіsехualité, de bigamie, on essaie de faire sauter ça. Homme, femme, pourquoi faudrait-il choisir ? La vraie liberté, c'est le consentement entre adultes responsables. À partir de là, tout est possible.