J'ai épluché mes rêves, j'ai torché la bouteille :
Je vais sur le tronçon d'un chemin infini,
Je me cogne la tête aux étoiles en semis
Quand le soleil noirci, maintenant et la veille,
Fait que dans ses lueurs laiteuses j'appareille
Et flotte sans rafiot, tourbillonnant au puits,
Au fond de l’insomnie, dans le verbe entremis
Le rien et le néant ; et lorsque je m'éveille,
Les yeux écarquillés, dans la nuit ԁіlаté,
La pépie me travaille, il faut que cela glisse,
Là-bas il a sonné, le jour va se hâter ;
Au fauteuil cramponné, vague je me déplisse,
L'estomac en révolte, et je vais me heurter
A mon lit paresseux pour quatre heures avortées.
Climax69007, le Mardi 1er Avril 2014
PS : Non, je n'ai pas "replongé" ; je ne bois plus d'alcool depuis des années, pas une goutte, il n'empêche qu'il demeure des impressions à fixer.