Comme on amende la terre pour la rendre plus fertile, je vais amender ce texte ; et, d'abord, parce que Simon ne saurait être au passé, serait-il mort et enterré, l'obscène temps du passé conjugué va disparaître de ce texte.
Je nimbe de flammes un émoi.
Je voudrais dépeindre un été,
Que tu en restes auréolé.
Et, tu demeures unique en moi,
Dans le cerceau délibéré
Fabriqué des mots empruntés.
Le temps veut s'écrire au passé ;
Le présent, à peine un truand,
Est ce qui me vole un аmапt.
Viendras-tu humer le printemps ?
Aux fleurs, à leurs faîtes, épanoui ?
Aux mouvements, disséminé ?
Dans quelle étoile, empoussiéré ?
Dans l'espace, esquissé des pluies ?
Au matin flou, mon étourdi ?
Au semblant de brume, épaissi ?
Au bout des lèvres, un goût lunaire ?
Tu es ma droite renonсule,
Mon ombelle et ma certitude,
Mon libre envol de libellule,
Ma ruelle et ma solitude.
Voilà ce qui est en accord avec moi-même !