J'ai parcouru le mâle, dit les assauts fluides
De ces corps chevillés, et prononcé le creux
Où ma ferveur s'arrête, balbutié les onctueux
Apaisements ambrés, convoqué les liquides
Dans les grands tremblements des spasmes impavides,
Observé l'incertain dénouement amoureux,
Sur mes lèvres léсhé tes parfums savoureux,
Nourri mon ombre avec ton ombre par les vides
Énonçant les adieux, appuyé ton épaule
Dérobée à mоп согрs, j'ai épié le saule
Et connu l'amertume des nuits entièrement
De constance et solitude, éprouvé l'aimant
Des souvenirs finis, déclaré une ivresse
Sans cesse rappelée pour qu'elle n'ait pas de cesse.
Climax69007.