Sujet de discussion : J'ai serré dans mes bras, qu'il ne s'échappe pas
sergeclimax69007
Membre suprême
18 juin 2016 à 23:15
J'ai serré dans mes bras, qu'il ne s'échappe pas, Un homme inexistant modelant ma substance De garçon engendré par le vent qui me lance ; Et ma paupière ouverte considérait le pas
Traversant la frontière entre néant et loi D'une vie impalpable ; je suis une balance De vide et des silences, enfin je me balance A contretemps et seul ; l'enfant est pris d'effroi
Mais il ne s'émeut pas, le matelot des mers Inconnues aux atlas pousse des cris de fers Et conjure les riens ; l'amour est un mirage,
Mon maillage spectral, ma tendresse un hommage Vers la mort surpeuplée ; les mots définitifs Délivrent une point final pour les seuls gars chétifs !
sergeclimax69007
Membre suprême
18 juin 2016 à 23:40
J'ai blanchi dans les bras, qui ne me serraient pas, D'un homme inexistant modelant ma substance ; J'étais non engendré par le vent qui s'élance ; Et mpn orbite ouverte contenait le pas
Traversant la frontière entre néant et loi D'une vie sourde et vaine ; je suis une balance Des silences endormis, enfin je me balance Promenant l'inertie ; l'enfant saisi d'effroi
N'a de pensée aucune, le matelot des mers Inconnues aux atlas jappe des cris de fers, Et se nourrit des riens ; l'amour est un mirage,
C'est un spectre en voyage, et je rends mon hommage A la mort surpeuplée ; les mots définitifs Donnent une finitude seulement aux chétifs !
sergeclimax69007
Membre suprême
18 juin 2016 à 23:45
J'ai pleuré dans la voix, qui ne me disait pas, D'un amoureux du vide pétrifiant ma substance ; J'étais in-engendré par le vent qui s'élance ; Et mon bras entrouvert imitait le pas
Traversant la poussière entre néant et loi D'un semblant de la vie ; je suis une balance Des silences accomplis, enfin je me balance Promenant mon cadavre ; l'enfant pétri d'effroi
N'a de pensée aucune, le matelot des mers Inconnues aux atlas jappe des cris d'enfers Et se nourrit des riens ; l'amour est un nuage,
Un fantôme en voyage, et je rends mon hommage A la mort surpeuplée ; les mots définitifs Prêtent une finitude seulement aux chétifs !
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