J'aimerais ԁіlаtег mоп согрs se modelant/Au tien - Littérature & poésie

J'aimerais ԁіlаtег mоп согрs se modelant
Au tien, sans que glisse entre nous deux une lame
Qui puisse dans la stupeur m'affranchir de ton сhагmе
Si luxuriant et vif que je vais m'attelant

Entre tes deux moitiés, dans l'ahan ruisselant
Ma sueur estivale qui s'épand à ta flamme ;
J'aimerais posséder ces fеssеs, et cette âme
Qui vont de compagnie, gaillardes élevant

Leurs globes et abîmant leur moiteur au très-sombre
Où je deviens liqueur, et multiplie le nombre
De mon être sensible ; et je suis le rêveur

Qui retisse la trame où s'invente ton corps,
M’abaissant, m'élevant, au fil de mon encor,
Sans cesse reprenant le compte de l'ailleurs.

Sans cesse reprenant le compte de l'ailleurs.

Ne parle pas de compte , ni de compteur, ni de compter car Menxy va gueuler !

On ne peut pas mesurer les pas qui nous séparent de l'ailleurs, on ne pourra pas les réduire à un compte rond et final et arrêté, aussi je maintiens ce vers intact et qui laisse prévoir un effort semblable à celui de Pénélope qui, tandis qu'Ulysse revenait de voyage après la guerre de Troie, défaisait sans désemparer la nuit ce qu'elle tissait le jour, jusqu'au moment où les prétendants, qui mettaient au pillage le palais et les ressources des celliers d'Ulysse, se soient avisé du subterfuge de la reine, qui sans cesse remettait le jour d'envisager de nouvelles noces au jour de l'achèvement de ses travaux de couture.

Voilà, cet effort sans cesse repris mérite ces mots qui ne laisse prévoir aucun achèvement : l'on ne compte pas pour arriver au rêve, l'on y arrive peu à peu, on le réalise partiellement, et l'absolu reste toujours en attente, si tant est qu'il faille un absolu.

Voilà, Grifounet.

Et l'on aura beau jоuіг physiquement que cette halte de la jоuіssапсе ne sera qu'une étape. Oui, nous devrons toujours reprendre le compte et ne pas l'interrompre.