J'aurai donné mоп согрs à foison dans l'espace,
Et les pieds sur la terre, j'ai épousé le vide ;
Je pris la perdition pour une aimable extase,
Et la dissolution pour un coutumier rite ;
L'absence s'est faite une précieuse grâce,
Par laquelle le ciel est devenu très vite
Cette habitation où j'ai perdu ma trace ;
Mon être de néant, mon être de liquide
S'est perforé de manques, a remâché ses fins,
A conquis cette essence exaspérée de naître
Aux limites du monde, s'épuisant de paraître
Et de n'être qu'à peine advenue aux confins
Où la vie et la mort se retiennent en balance,
Et soupèsent une vie qui demeure en instance.
Climax69007, le Jeudi 14 Novembre 2013.