Micka, remercions tous ceux qui persuadèrent le candidat François Mitterrand - qui se présentait pour "la rupture avec le capitalisme", disait-il..., enfin, bref, passons, ... -, tous ceux du Comité d'Urgence Anti Répression Ноmоsехuеllе (le CUARH) ou les simples partisans de l'égalité sociale, d'inscrire à son programme la dépénalisation de l'hоmоsехualité, la fin du fichage policier des hоmоsехuеls (rendu effectif par le ministre de l'intérieur, alors Gaston Defferre), la fin de la chasse dans les squares aux dragueurs pour outrages à la pudeur, la fin des discours tenus par les plus hautes instances de l’État sur l'hоmоsехualité "ce fléau de la société".
Je me souviens du numéro historique de "Gai-Pied" - qui avait interrogé tous les candidats qui furent peu à lui répondre quant à la dépénalisation de l'hоmоsехualité - rapportant les propos de François Mitterrand et sa volonté effective d'en finir avec cette discrimination.
"L'hоmоsехualité doit cesser d'être un délit", signé François Mitterrand.
Le président, sortant et sorti, Valéry Giscard d'Estaing, avait envoyé un refus de répondre à la question.
Il y a seulement trente-et-un ans que l’hоmоsехualité ne constitue plus un délit en France.
C'est très peu de temps.
Ce fait, inscrivant dans la législation, que l'hоmоsехualité n'était plus condamnable, a servi et sert encore à ce que des jeunes gens et des jeunes filles puissent n'avoir à se débrouiller qu'avec eux-mêmes, et les préjugés sociaux, sans avoir en plus à affronter la condamnation étatique de leurs préférences sехuеllеs.