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Je mâchais les cendres dans ma Ьоuсhе - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Je mâchais les cendres dans ma Ьоuсhе
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 8 mars 2015 à 23:34
    Je mâchais les cendres dans ma Ьоuсhе.
    Je rongeais le silence dans ma voix.
    J'ai porté la tendresse, ma primevère :
    Le langage est un cimetière en orbite

    Autour de ce qui fut et de ce qui sera.
    J'engloutissais ma voix qui perce et qui dévoie
    Le vide abyssal de la mortification,
    L'ébahissement devant la mort qui te broie ;

    Il y aurait le souvenir, et je te vois
    Qui m'accompagnais à Lisbonne en ce quartier
    Où, dissipant nos pas, malgré cette maigreur

    De toi faisant sa proie et la dissipation
    Dans la fatigue entreprenant ta mort
    Était la blessure d'amour, notre lien le plus franc.

    Les mots ne bercent que les mirages au néant,
    Mais quand je te berce tu demeures vivant.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 9 mars 2015 à 17:36
    Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
    Laissez-moi partir
    Car j’ai tellement de choses à faire et à voir !
    Ne pleurez pas en pensant à moi !

    Soyez reconnaissants pour les belles années
    Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
    Vous ne pouvez que deviner
    Le bonheur que vous m’avez apporté !

    Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré !
    Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
    Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
    La confiance vous apportera réconfort et consolation.

    Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
    Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
    Je ne suis pas loin et et la vie continue !
    Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !

    Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
    Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
    La douceur de l’amour que j’apporterai !

    Quand il sera temps pour vous de partir,
    Je serai là pour vous accueillir,
    Absent de mоп согрs, présent avec Dieu !

    N’allez pas sur ma tombe pour pleurer !
    Je ne suis pas là, je ne dors pas !

    Je suis les mille vents qui soufflent,
    Je suis le scintillement des cristaux de neige,
    Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
    Je suis la douce pluie d’automne,
    Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
    Je suis l’étoile qui brille dans la nuit !

    N’allez pas sur ma tombe pour pleurer
    Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.




    Poème amérindien
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 9 mars 2015 à 20:15
    J'apprécie, Draconis, la douceur qui te fait penser à un poème amérindien, et qui te fait le communiquer ; cependant, je ne partage pas ses prémisses essentielles : je ne crois pas - hélas, d'une certaine manière - que nous nous survivions dans la mort, ni qu'il y ait résurrection, métempsycose, vie astrale ; c'est pourquoi il n'y a que le souvenir et ce "tu" que je suscite en désespoir de cause, pour mon compagnon décédé.

    Et si ma modulation peut sembler longue - sur ce site -, combien ingrate fut sa vie, combien ingrate sa mort, combien courte nos années, combien grandes nos incompréhensions et infinis nos soliloques, et comme je l'aimais mal - on aime toujours mal, c'est ainsi -, et combien il me manque.

    Subterfuges du souvenir !!!

    Merci Draconis !

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