Je me promène en demeurant sur place,
Et mon cœur se marie avec les glaces.
Soudainement il s'écoule une larme
Enflée d'autres, mais que de pauvres alarmes.
Aux étendues où il reluit du sable,
Il affleure des larmes en eaux potables.
J'ai adressé les mots à ton silence :
Ces coupes loin des lèvres ont leurs violences.
Ton image pâlit en mon orbite,
Mais ton profil persiste et tu m'habites.
L'oubli me dispose à une inconstance,
Les mots futiles osent les hautes stances.
Dans mоп согрs ԁіlаté vers une écoute,
Je recueille, embrouillées, tes voix dissoutes.
Je n'ai qu'un mot - amour - et je suis ta proie,
Dans le temps passager où tu décrois.
Que les mots, malgré tout, soient ta fortune
Et découvrent une terre depuis les hunes.
La mer cache un pays dessous la brume,
Moi je ne suis que grisailles et éсumes.
Climax, le Samedi 3 Janvier 2015.