Je n'ai rencontré dans ce qui me creuse,
Dans ce fond aérien subtilisé,
Dans ce qui ne scintille en rien
Dans ce qui se revêt d'anéantissement,
Dans ce qui fait recluse la lumière d'une étoile,
Rien que le silence et puis la nuit,
Où le mot est un risque amorcé au tréfonds,
Où la syllabe creuse, invalide et grossière,
Bravant les cimetières et frayant une sente,
Depuis les noirs suspens où mon cœur erre,
Depuis l'effacement des chemins in-frayés,
Depuis le sec balbutiement,
Depuis les circonspects adieux,
Prend un peu d'épaisseur et se colle au labeur,
Mais aussi ton visage et l'écho de ta voix,
Dans l’assourdissement printanier des clameurs,
Dans le rire perlé des oiseaux en vadrouille,
Dans cet enfantement recommencé malgré
L'infinité des pas perdus et des oublis,
La clarté d'un sourire et l'amertume entière
De ta peau maritime où voyage mon ԁоіgt,
Jusqu'à monter vers le repliement de ta Ьоuсhе
Et déposer le signe enjoignant le secret,
Que nous restions muets et discutions,
Entre les convenances et les assassinats
De l'amour par des piques insatiablement
Ordinaires et sereines, émargeant au mensonge,
De ce qui te ronge au cercueil et m'éblouit
De l'anthracite aux fulgurances vipérines,
Et de ce qui demeure entre nous impalpable
Comme une haleine imperceptiblement nouée
Embuant les miroirs menteurs.
Climax.