Je porte en moi ton âme inexistante ailleurs :
Du passé languissant les vocables orpailleurs
Ranime une douceur ; tu étais ma pervenche,
Je fus ton compagnon, et puis le temps nous penche
Hors de tout horizon ; me parvient un fragment
A la dérive après un autre, sentiment
Accroché à une image ; épanouie
Douleur me rappelant combien fut inouïe
Et ne reviendra plus notre entente, incisif
Coup de dent ombrageux, combien fut un canif
Nous entrouvrant le cœur notre amour, langoureuse
Partance au gré du temps nous portant au néant
Abîmé l'un dans l'autre, dans l'entrecroisement
Des souffles épanchés, ma libellule ombreuse.
Climax69007, le Vendredi 30 Mai 2014.