Et oui malgré mon grand âge, j'ai toujours la possibilité de me reproduire.
Et alors, vous allez dire ?
Ben depuis la charmante nuit dernière, j'ai les joies mensuelles de la féminité.
Je me vide d'un trop plein de vie, d'un magnifique rouge, mais n'utilise pas de calice vаgіпаlе, ceci est mon sang, et blabla.
Mais ce que l'on aborde rarement dans ce cas, tout comme pour la grossesse ceux sont les petits à côté moins gratifiant de la chose.
Pour ma part depuis mes 12 ans, et je rappelle que je n'avais rien demandé, ce qui fait de moi une femme, me bousille royalement environ quatre jours par mois.
D'abord, une bonne petite migraine, pour me mettre en condition (parfois j'ai la chance de gerber rapidement, alors je ne suis incommodée que quelques heures ), puis ces fameuses petites contractions ventrales, qui me font toujours penser qu'un alien est gentiment entrain de se repaître de mes entrailles, c'était cette nuit qu'il est apparu et qu'il va me tenir compagnie pendant au moins deux jours,donc évidement pas pu dormir même si mon ami doliprane a tenté de me soulager.
Parce que le pauvre, il ne fait qu'un gramme et il peut pas tout faire et être partout à la fois.
Le bas de mon dos est tellement en feu, tout comme mes jambes que même l'idée de rester allongée est superfétatoire et que du coup je traîne ma misère en errant comme une âme en peine dans ma maison.
Quand enfin, les effets douloureux de la chose se dissipent lentement, et que je peux presque m'engourdir dans un sommeil réparateur et ben non, faut que je me fasses une petite beauté, parce que maintenant ceux sont les rivières pourpres et que si je veux éviter de refaire la décoration de ma couche, et me taper une lessive de la mort, ben faut que je veuille au grain.
Du coup, pas vraiment dormi la dame, et la fatigue est bien présente, mon bide a doublé de volume super pour enfiler mon jean : je ne me sens pas vraiment confortable.
Après on va se demander pourquoi certaines femmes sont d'humeur un peu chagrine tous les mois.
C'était une ехрéгіепсе que je voulais partager avec vous mesdames, désolée messieurs si cela a pu vous faire monter une gentille nausée au fond de la gorge, quoique.
Sinon, si certaines d'entre vous sont comme ma soeur et doivent faire un croix sur le calendrier pour ne pas rater le jour fatidique du début de la course car elles n'ont pas le moindre symptôme désagréable, je vous maudis comme je la maudis.
A part cela, il parait que pour que cela s'arrête faut attendre la ménopause et là c'est une nouvelle ехрéгіепсе orgaпіԛuе qui commence faite de suées nocturnes, de vapeurs, ( est ce que de la vapeur va me sortir des oreilles ????? ) et autres subtilités que je n'ai pas encore inaugurées.
Là je vais juste continuer à me traîner, en même temps c'était ça ou faire le ménage.
Juste une petite précision, je ne vous ai pas détaillé le côté gore de la chose, qui fait que quand vous extirpé un peu violemment le tampon, vous maculez gentiment l'intérieur de la porte des chiottes de petits morceaux de foie bien sanguinolants.
Juste une petite page de vie.