Arnaudusud, il est habile de placer ton point de vue politique dans la rubrique, "musique et cinéma", en nous appâtant avec un extrait de film où il y a Fernandel, cet extrait provenant d'un site "Libertarian TV", qui est une des facettes de la droite, la droite qui se donne des allures de liberté & qui a usurpé auprès du mouvement anarchiste l'adjectif "libertaire", en en fabriquant un autre, "libertarien" (libertarian", en anglais), cette droite qui sème la confusion et qui prétend faire bouger les lignes, mais qui est purement et simplement de droite, comme étaient réactionnaires les prétendus "anarchistes de droite", Antoine Blondin et compagnie, ou Louis-Ferdinand Céline.
Ne vaudrait-il pas mieux annoncer la couleur ?
Et discuter de l'emprunt d’État.
En assumant tes positions de droite.
D'autant plus que toutes les vidéos qui apparaissent à la fin de ton extrait sont une charge contre tout ce qui de loin ou de près s'apparente à ce qu'en politique on appelle la gauche.
On a ainsi la possibilité de voir d'aimables films comme "Caroline Fоuгеst, la conne", ou un film où Brigitte Barjot tutoie tout le monde et défend la position du pape sur le ргésегvаtіf, un film où Bernard Tapie - soutien de Sarkozy - traite M. Hollande comme une sous-merde, etc.
Quant à moi, dans ce "topic", je vais assumer mes position politiques contradictoires aux tiennes. Mes positions communistes & internationalistes (qui ne sont pas celles du Parti communiste français). Clairement, distinctement, et en exprimant ce qui me semble le nœud de la situation actuelle.
Alors, soyons clair, je ne suis pas partisan de la politique économique de Hollande.
J'estime que son intention, ferme et annoncée, de faire ratifier par les parlementaires le traité "super-Maastricht", le traité de stabilité, de coopération et de gouvernance (le TSCG) est une infamie antidémocratique au service de la finance internationale ,qui n'a de cesse de "sauver" des peuples, en les plongeant dans la plus noire misère, en Espagne et en Grèce et au Portugal, ou en Tunisie (étranglée par les accords de coopération avec l'Union européenne) et en faisant croître une "dette" qui n'appartient certes pas aux peuples.
J'estime que ce président n'a certes pas été élu pour faire ratifier ce que Sarkozy, déboulonné, et Merkel, désavouée lors des élections de Rhénanie-Westphalie, ont signé, pour institutionnaliser "la règle d'or", c'est-à-dire la destruction des services public et des retraites et du niveau de vie en France et dans toute l'Union européenne.
Merkel ne tient que grâce à la complaisante coopération de la Social-démocratie allemande qui a ratifié, au Bundestag, avec le parti de la droite, CDU-CSU, le TSCG, alors que des voix, et non des moindres, dont celle du dirigeant social-démocrate du syndicat Ver.di (plus de deux millions d'adhérents), Bsirske, appelaient à voter "non", en insistant sur le caractère antidémocratique d'un traité instituant une "règle d'or" (l'austérité, ad vitam aeternam), et qui ne comporte aucune clause de résiliation, un traité qui a d'ores et déjà - à travers les prétendus рlапs de sauvetage des économies, en réalité l'injection massive d'argent public dans le système bancaire failli à cause des bulles spéculatives explosées - démontré sa nocivité pour les travailleurs.
Le bout de papier obtenu sur la croissance par Hollande n' a pas changé un mot à ce TSCG, n'a aucune valeur constitutionnelle (au contraire d'un TSCG introduit au niveau de la Loi Orgaпіԛuе relative aux Lois de Financement), est une pure parade verbale.
Hollande crache à la figure de ceux qui l'ont porté au pouvoir ; nous nous y attendions ; c'est un fervent partisan de la loi fondamentale de l'Union européenne, "la concurrence libre et non faussée", au nom de laquelle tout doit se plier devant les exigences du capital financier.
Seule un claire rupture avec les institutions de l'Union européenne et avec celle de la Cinquième république permettra - ce ne sera qu'un commencement - de sortir de la paupérisation des peuples et de leur exploitation par le capital financier
Non à la ratification du TSCG !!!
Quant à l'emprunt d’État, comparé à cela, c'est une péripétie bien secondaire.
Le nœud de l'affaire réside dans la contradiction FRONTALE entre, d'une part, le programme de Hollande & Ayrault et, d'autre part, ce qu'a exprimé le vote de rejet de la politique de Sarkozy, et les espoirs de millions de personnes, peu disposées à se laisser gruger. Voilà : je n'ai pas besoin de faire appel à Fernandel.