Je suis une auberge espagnole où il paraît - Littérature & poésie

Je suis une auberge espagnole où il paraît,
En me pressant au seuil, m’enveloppant de grâce,
En fracturant ma porte, muettement la trace
Ravivée aux objets - de toi un bon apprêt ;

Je suis le bel accueil de ces terrines en grès,
De ces billets d'hier, de l'immobile chasse
Aux riens disséminées ; abandonnée ma place
Où je t'espère entier, cet échange est un prêt,

Volontiers consenti ; maintenant erre à peine
Ton souvenir infime, entortillé, liant
Ton absence à mon être, ton amour à ce lierre

Me donnant le printemps, n'ordonnant pas l'obscène,
Ce lien vivace et clair des journées s'alliant
Pour former une chaîne unique et singulière.


Climax69007, le Samedi 12 Avril 2014.

Très beau sonnet j'

Merci, Ole13, même si ce sonnet est perfectible, et je ne l'imagine que trop. ---

Je tiens à profiter de l'occasion pour adresser mes remerciements (le mot est maladroit, mais comment dire) pour leurs témoignages humains d'attention, d'affection, de même de tendresse (oui, je le prends ainsi), à divers membres du site.

Ce site est bien un site de rencontres ; ces rencontres humaines me touchent et m'aident à vivre.

Je remercie "Tongay" pour son existence salvatrice.

Et je tiens à ce que l'administrateur et les modérateurs et modératrices soient assuré(e)s de l'utilité de ce site, s'ils et elles n'en étaient pas convaincu(e)s et se laissaient gagner par un sentiment de découragement devant diverses falsifications et divers mensonges.

Il n'y a pas que des profils trafiqués, ou fantômes ici - loin de là -, mais des être attachants, singuliers, présents.

Il n'y a pas que des chasseurs de chair, mais des êtres de chair très sensibles, et uniques.

Très bel hommage à Tongay ! chapeau bas.

Mais, Simpleegard, j'ai de l'égard pour ce qui a de la valeur.

"Tongay.com" a de la valeur.

Et, quand bien même j'y ai ressenti bien des aigreurs, au cours de controverses où certains m'expédiaient comme un malpropre ou un débile ou un insensé exclu du cercle fermé de la "raison", je reconnais, selon une formule célèbre (et calamiteuse pour celui qui l'avait prononcée), un "bilan globalement positif" à "Tongay.com", et DANS CE CAS, la formule est heureuse.

Comment ne pas reconnaître, avec reconnaissance, ce qui aide à vivre ?

La gratitude fait partie de ce qui se doit !




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Et, demain, je retravaille ce texte qui me paraît bien raide, et éloigné des vrais sentiments ; mais de cet éloignement, moi seul peux m'aviser.

Je suis une auberge espagnole où il paraît,
- Cheminant à mon seuil, m’enveloppant de grâce,
Me triturant le cœur -, muettement la trace
Demeurée aux objets - de toi un bon apprêt ;

Je suis le bel accueil de ces terrines en grès,
De ces billets d'hier, de tous ces riens en place
Quand tu as disparu ; abandonnée ma place
Où je t'espère entier, cet échange est un prêt,

Volontiers consenti ; maintenant erre à peine
Ta silhouette infime, estompée, emmêlant
Ton absence à mоп согрs, ton amour à ce lierre

Surgissant du printemps, n'ordonnant pas l'obscène,
Ce fil limpide et clair des journées s'appelant
Pour former une chaîne unique et singulière.

Climax69007, le Dimanche 13 Avril 2014.

Je suis une auberge espagnole où il paraît,
- Cheminant à mon seuil, m’enveloppant de grâce
Et m'enserrant le cœur -, muettement la trace
Demeurée aux objets - de toi un bon apprêt ;

Je suis le bel accueil de ces terrines en grès,
De ces billets froissés, de ces riens, de la glace,
Quand tu as disparu ; abandonnée ma place
Où je t'espère entier, cet échange est un prêt,

Volontiers consenti ; maintenant erre à peine
Ta silhouette infime, estompée, emmêlant
Ton absence à mоп согрs, ton amour à ce lierre

Surgissant du printemps - tumultueuse arène -,
Ce fil limpide et clair des journées s'appelant
Pour former une chaîne unique et singulière.

Climax69007, le Lundi 14 Avril 2014.

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