Je t'ai aimé, tendre, entre mes bras en lacets ;
Je ressens ton souffle et la peine en ton haleine,
Ils s'écoulent en moi comme le fleuve Seine ;
Les efforts du noroît aux espaces enlacés
Élancent un tourbillon comme tes yeux glacés ;
Je viens flairer ton âme au grand vent qui s'assène
Sur mоп согрs vigilant ; le temps est une arène
De poussières égrenées, dérivent les placets
Que, de places en places, ton esprit me délivre ;
Tu demeures en moi et de toi je suis ivre ;
Et je viens deviner ton sillage essentiel,
Défier les orages, m'engouffrer en plein ciel,
M'éployer au plus haut, me disperser de fièvre,
Aspirer ton parfum et dessiner ta lèvre.
Climax69007, le Samedi 2 Mai 2015.