Je t'aime un peu beaucoup, la rose s'effeuillait
Et l'énigme restait aux pétales secrets.
Les lauriers sont coupés, nous n'irons plus au bois,
Et les corbeaux rosâtres au ciel sont aux abois.
Le Petit Chaperon Bleu semait des cailloux,
Et du chemin pointe un œil qui lui dit "avoue".
Et le Dieu incarné comme un ongle blessé
Suppurait une étoile aux aisselles pressées.
Il y a du pain mou, des liquides croupis,
Une césure au ԁоіgt, qui fait que tu glapis.
Supprimons les ivresses, et les lucidités
Se retourneront contre nous le ԁоіgt pointé.
Il y a des fables à sangloter endormi
Et du sable soufflé à l’œil, qui en rougit.
Le mensonge est d'usage, on s'en sert tous les jours,
Hormis cette illusion, que serait notre amour ?
Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés,
Nous n'avons que nos bras, afin de nous presser.
La dentelle est jaunie, le soleil est passé,
L'hiver est commencé, il nous faut ressasser.
Le temps est un diamant, il découpe nos vitres
Comme un voleur pressé, dont nous sommes le pitre.
Il y a, effeuillés, des pétales étalés
Muets comme le noir dans les cieux étoilés.