Tu vécus, désarmé, attendant cet amour
Qui gangrène la nuit, et célèbre le jour ;
Tu vécus, enchanté par mes lèvres au pourtour
De ta Ьоuсhе au silence attendant un retour
Des ardeurs enfantines au Portugal luisant ;
Et j'aimais ta peau bistre, ton œil se relevant
Très farouche, incrédule, ԁосіlе au firmament
Qu'était pour toi "Nous Deux", ce lien lactescent
Qui affirmait l'étoile, le lendemain lucide,
L'entre-deux inflexible, et le parfum torride
Des sрегmеs entrelacés, sur le chemin livide
Qui t'a fait disperser les cailloux intrépides,
Pour rester à demeure, dans les terres insipides,
Dans l'Algarve assombri, aux monuments solides.
Climax69007, le Mardi 25 Février 2014.
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Sloughiwil,
ce n'est pas une compétition :
à la mode des poètes japonais,
j'essaye - à ta suite -
comme si nous buvions du saké au clair de la lune baveuse,
tandis que les étoiles diffusent une pâle lueur,
et que le braséro nous donne un peu de сhаlеuг,
de composer sur le même thème,
en coopérant avec toi.
J'apprécie ton habileté à reprendre la même rime, sans qu'il en résulte une impression de répétition obsédante : c'est très habile de ta part.
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Amour en vacance
Étoiles en diamant au ciel
Grenouilles en plongée.