José Afonso ou la pureté de la voix - Musique & cinéma

Je voudrais vous fournir des liens qui vous permettent de suivre l'actualité de José Afonso, dit "Zeca", au Portugal.

- Un lien vers l'Association José Afonso, l'AJA.

.http://www.aja.pt/

- Un lien vers un programme diffusé sur les ondes de la RTP (Radio Télévision Portugaise), autour des souvenirs de la production du premier disque - "Coro dos tribunais" - de José Afonso après la Révolution du 25 Avril 1974, qui a mis fin au régime fasciste. Attention, c'est entièrement en portugais (avertissement linguistique !)


http://www.rtp.pt/programa/radio/p2667/c99843



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La dernière exécution publique de "Grândola, Vila Morena", lors du dernier concert public de José Afonso, lors de la dernière rencontre de "Zeca" avec son public - le peuple portugais -, quatre années avant sa mort due à une maladie neurologique dégénérative.






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VOUS POUVEZ, SI VOUS LE DÉSIREZ, PARCE QUE "CELA" VOUS ENNUIE, "SAUTER" PAR DESSUS MES COMMENTAIRES : MON PRINCIPE, CEPENDANT, EST ET RESTERA QUE J'EXPLIQUE LARGEMENT ET LONGUEMENT.

ET J'AI DÉCIDÉ DE PLACER MES COMMENTAIRES EN POSTFACE POUR NE PAS REBUTER QUI QUE CE SOIT.

ET BIEN SÛR QUE NOUS POUVONS DIFFÉRER, VOIRE NOUS OPPOSER FRONTALEMENT, QUANT A L’ INTERPRÉTATION DE L'ACTUALITÉ SOCIALE AU PORTUGAL !

CEPENDANT, SOYEZ SÛR D'UN FAIT, AU MOINS, ET SUR CE FAIT PEUT-ÊTRE QUE NOUS POUVONS NOUS ACCORDER : C'EST QUE DANS LES CIRCONSTANCES SOCIALES ACTUELLES, JOSÉ AFONSO EST "DE RETOUR" AU PORTUGAL ET QU'IL N'AVAIT JAMAIS QUITTÉ LE CŒUR ET LES LÈVRES DES PORTUGAIS DU PEUPLE !!!



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José Afonso : celui qui aura écrit "Grândola, Vila Morena", chanson interdite par le régime salazariste (la plus longue nuit fasciste qui ait affecté un pays européen), chanson qui à 0h30 le 25 Avril 1974 sur les ondes de "Rádio Renascença" aura donné le signal du soulèvement des forces armées contre le régime fasciste, chanson devenu l'hymne populaire de la "Révolution des Oeillets".


[Je rappelle ce point d'histoire portugaise : le Mouvement des Forces Armées, le MFA, mouvement clandestin des officiers de la moyenne hiérarchie militaire portugaise, a déclenché le soulèvement, sous la direction des "Capitaines d'Avril", d'abord pour en terminer avec les guerres coloniales en Angola, au Mozambique, au Cap-Vert et en Guinée Bissau. Et la révolution sociale est venue s'y greffer dessus.]


José Afonso : celui qui aura rénové le Fado de Coimbra.


José Afonso : celui qui aura écrit dans une langue respectée et gardée intacte - jamais dans celle de la propagande basse et vulgaire - des chansons d'intervention sociale, si bien que les plus belles paroles auront pu traiter des faits les plus immédiats avec passion.


José Afonso : celui qui aura écrit et chanté de sa voix claire des textes bien éloignés des lieux communs de la prétendue poésie, avec une grande épaisseur humaine, bouleversante.



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L'actualité de José Afonso est des plus pressante et présentes,

- alors que ce pays périphérique de l'Union européenne qu'est le Portugal affronte, en la personne de ses salariés, de ses travailleurs et chômeurs et de ses retraités, les рlапs de la troïka Fonds Monétaire International - Banque Centrale Européenne - Union Européenne (рlапs dont tous les observateurs honnêtes admettent la nullité, la nocivité et l'inutilité, sauf pour les profits du capital financier),

- alors que près de 15,8% de la population active sont au chômage (800 000 personnes sur une population de dix millions d'habitants),

- alors que plus de 100 000 Portugais auront émigré en 2011,

- alors que la faim est une donnée de chaque jour pour les nombreux Portugais qui vivent en dessous du seuil de pauvreté,

- alors qu'un gouvernement gouverne en s’appuyant sur une majorité parlementaire qui a obtenu moins de voix que la totalité de l’abstention lors du dernier scrutin législatif,

- alors qu'un Budget de l’État 2013, de la plus grande violence envers les services publics, envers la santé, envers l'éducation, envers tout ce qui fonde la civilisation humaine a été voté à l'encontre des grèves générales exprimant la volonté du peuple, ce qui promet les plus grands désordres légitimes contre "une démocratie de surface" (pour reprendre l'expression de l'écrivain et chroniqueur Baptista-Bastos).

Un autre Avril 1974 s'avère nécessaire au Portugal, contre les fidéicommis du capital financier international, le gouvernement de M. Раssos Coelho et une "gauche" traître, complaisante au capital financier, et qui soutient les mémorandums passés avec la "troïka", à savoir la direction du Parti socialiste portugais.

Et José Afonso, de nouveau, sera sur toutes les lèvres.

D'ailleurs "Grândola, Vila Morena" est de toutes les grèves générales et de toutes les manifestations de ces derniers mois.

Ce qui est révélateur de la permanence de cet homme sensible, populaire, admiré mais non adulé.


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Et vous, quelles chansons de José Afonso admirez-vous ?

Voudriez-vous les "poster" ?

Merci à vous toutes et à vous tous !!!