J'avais trouvé attachant ce jeune père de famille, délicieusement viril et sensible, de vingt-six ans à l'époque, tombant à la renverse une salle habituée aux demi-teintes des concours télévisés.
Modeste, britannique de grande classe, ayant pour premier soutien son petit garçon, Joseph Whelan te leur avait chanté un "Whole Lotta Love" d'une sensibilité peu commune, et il avait retourné la salle en sa faveur. Il a manifestement l'amour de la voix humaine et du rock.
Il poursuit, d'ailleurs, dans la veine rock qui lui convient si bien.
"Whole Lotta Love" commence à deux minutes et trente-huit secondes, après les diverses aménités que je trouve désagréablement condescendantes du jury, éberlué par ses tatouages et sa manière d'être (un mélange d'assurance et de timidité, me semble-t-il), et après les sifflements du public, acquis à la mise à mort comme aux jeux du cirque romains.
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