L'Algarve est un pays de lumière incendiaire - Littérature & poésie

L'Algarve est un pays de lumière incendiaire,
L'Occident des Arabes ; la ferveur des hauteurs
Se déverse, brutale, instillant les terreurs
Dont nul n'est exempté par dessus cette terre.


L'Algarve est un fardeau dans mon cœur qui s'empierre,
Dans mon berceau pour toi, ballottant les rumeurs
Dédiées à ton Fado, et tissant quelques fleurs,
Ces êtres de lenteur qui fuyaient notre guerre.


Dans la terre, ton corps va se disséminer
Et se fondre aux saisons ; à Loulé est le terme,
Là commence à nouveau ta pérégrination.


Que ta chair libérée, d'un cours déterminé,
Nourrisse avec passion, d'une inclination ferme,
Les herbes folles aimées : c'est la seule Sion.



Climax69007, alors que mon compagnon Simon est inhumé à Loulé (Algarve), au Sud du Portugal - Portugal qui lui manquait tellement, dans ce pays de brouillards et de neiges -, ce Samedi 21 Décembre 2013.

Qu'il repose en paix.
Courage à toi, encore .

Nous ne faisions que nous déchirer ; il vivait encore chez moi parce qu'il avait - croyais-je - encore mon amitié ; et ce n'était pas de l'amitié, mais une manière d'amour.


Simon me manque horriblement.

Stay strong, poulet xo

Oui, l'amour et les sentiments sont souvent très contradictoires e apparence.

Nous ne faisions que nous déchirer ; il vivait encore chez moi parce qu'il avait - croyais-je - encore mon amitié ; et ce n'était pas de l'amitié, mais une manière d'amour.


Simon me manque horriblement.

Verduгіп, plus l'on se déchire, plus l'on est dans la mésentente, plus il semblerait que l'on s'aime ; et plus c'est impossible, plus c'est difficile, plus que difficile, contourné et cabossé, plus l'on voudrait une voie droite pour un amour qui est, et qui ne trouve pas son expression souhaitable, au Ьоп mоmепt, celui de la vie, alors que l'autre en vient à nier qu'il ait été aimé (mais c'était là l'effet de la mélancolie ргоfопԁе de Simon que de se voir abandonné et piétiné par tous, et depuis toujours) ; et je me retrouve, en solitaire, à pleurer pour deux un amour qui a été, oui, quoi qu'en ait dit Simon (une fois, la dernière fois), Simon qui m'émouvait, et qui m'émeut encore.

Voilà, je me tais - ici - pour les quinze jours qui viennent.

Merci pour l'estime que vous m'avez manifestée, Verduгіп, et Yommy (je ne m'habituerai jamais à ces absences de majusсules pour les pseudonymes).

Bonnes vacances Clicli xo

J'espère que le contexte de détente t'aidera à supporter un peu ton chagrin.
Salut