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L'amour est morte... - Musique & cinéma

Sujet de discussion : L'amour est morte...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 février 2011 à 14:58




    Rien ne me porte ;
    De toutes les sortes,
    Il n'y a que portes,
    Qu'issues qui m'exhortent
    A ce que je sorte :
    Silences en cohortes,
    De ceux qui m'emportent
    Au néant ventriloque.
    Brisure d'écorce
    Jetée là sans ordre,
    Mon cœur se comporte
    En puzzle, de sorte
    Que bleu des Açores
    Et vert qui suffoque
    Manquent à toute force
    Aux joies qui s'efforcent,
    Tant l'amour est morte.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 février 2011 à 16:44
    Du plus grand poète vivant de langue anglaise, si l'on considère que la poésie est un langage dépourvue d'affectations, une ligne mélodique de sons, un faisceau d'images qui éclairent le noir de nos jours, une envolée d'oiseaux légers dans le mystère du soir, une conjuration de la nuit, "Suzanne". L'actualité - après laquelle chacun court -, en ce qui me concerne, est faite des tгоubadours, de poètes latins, de Ghérasim Luca, de Vitorino Nemésio... qui nourrissent une atmosphère intérieure - si délicate, oh qu'elle ne se délite ! - qui exclut que la grande marée du temps dicte sa loi : j'attends le reflux et ce qu'il aura déposé au creux du cœur, les superbes restes des vaisseaux fracassés, ces trésors que nous pourrons encore admirer dans deux mille ans.


    Je suis partisan d'une archéologie préventive du présent.

  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 février 2011 à 17:14
    La poésie est présent qui jamais n'aura de cesse à ne masquer la détresse en la parant de rubans ; elle est un cri qui s'élève de ces cœurs faits de tendresse étouffée dans maintes ivresses, étourdie de jeune sève ; la décrue de qui a cru réduire la rudesse et s'abandonner aux liesses, et monter sa joie à cru ; elle a rythme de néant et dans sa juste hardiesse élancée en forteresse elle tisse au fil du temps ; des lois elle ne relève, des images elle est la tresse, des sons la soucieuse laisse, elle est le cours de nos rêves.

    Janis Joplin : "Cry me, baby"

  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 février 2011 à 17:51
    Lapsus calami calamiteux pour la chanson précédente. Hélas, le titre est : "Cry, Baby". ------------------- Les pleurs sont solitaire, ils suivent leur erre le long de joues de pierre et s'égouttent au désert ; pleurer ne sert à rien clame le béotien, rentre tes plaies vaurien, va les dire aux sauriens ; élever de tels cris..., égorge avec mépris le sanglot qui t'a pris, le silence a son prix.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 février 2011 à 18:11
    Et enfin, d'Alain Oulman, parolier d'Amâlia Rodrigues, "Ces mains qui sont les miennes",chanson interprétée par Dulce Pontes. Je vous laisse le soin de lire le titre en portugais, qui est - littéralement traduit - "Ces mains que je porte".

  • so18 Membre élite
    so18
    • 17 février 2011 à 19:11
    J'adore Janis Joplin, houààà, merci bien!

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