En hommage à ma chère maman
victime de la maladie d'Alzheimer
Je les ressens encor ces jours que rien n'efface
Du temps de tendre enfance avec ses doux Ьаіsегs!
Les maux de ma jeunesse en ses bras apaisés...
Bien qu'à l'adolescence avec l'âge on espace
Ces liens tissés d'amour qu'aujourd'hui je ressasse...
Insidieusement devaient-ils se briser?...
Le mal en son cerveau les a-t-il méprisés
Pour me priver d'un coeur que plus rien ne remplace?...
C'était par un sourire en me voyant venir,
Quand la mémoire, hélas, n'avait qu'un souvenir
D'un être autrefois cher... mais oubliant mon nom...
La vie que sur un fil...Quand seul porte la flamme
L'imperceptible souffle inhalé du poumon,
Cédant l'oxygène à la veilleuse de l'âme...