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L'Amour Vampire ! - Littérature & poésie

Sujet de discussion : L'Amour Vampire !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 20 mars 2015 à 22:42
    Il faut dérober les Ьаіsегs !
    Prenez l'imbécile inconnu !
    Que ce soit le dernier venu,
    Mais des yeux de braises et d'aciers !

    Le prendre au dépourvu, tenu
    Son corps appliquer les biaisés
    Ваіsегs qui rendent malaisés
    Les souffles, Ьаіsег soutenu

    Jusqu'à l'achèvement ! "Police"
    Hurlent-ils, appellent au secours,
    L'amour accomplit son office :

    Lessivé, essuyé, le suçoté glisse ;
    Épuisant le compte à rebours,
    Il devient noir tel la réglisse !

    Climax,
    Vampire du Vendredi Soir,
    du Samedi Soir,
    des Jours d’Éclipse,
    et des Autres Jours de Pleine Lune,
    à Lyon et dans les banlieues environnantes.



    Les gousses d'ail

    et autres moyens

    de la vaine superstition

    ne m'effraient pas :

    j'adore le boudin bien relevé

    que je fabrique avec le sang

    de mes heureuses victimes.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 21 mars 2015 à 08:44
    Tous aux abris !

    4829.gif
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 21 mars 2015 à 17:57
    Meuuh non, un petit suçon est si vite passé !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 mars 2015 à 13:08
    Ah, suçoter, mon délice !

    C'est la caresse de la langue après la douce perforation de la canine rêveuse.

    Et cet écoulement de la substance vitale est un hymne au Printemps ; les quidams disent, dans leur langage mécanique, qu'"ils rechargent leurs batteries" ; moi, je ne recharge rien ; je goûte la fraîcheur du sang comme on déguste une sanguine ou une mandarine ; j'entre en communion, et nos corps se dissolvent l'un dans l' autre.

    Bien sûr, les humains étant peu résistants à l'amour déclaré du "Vampire" - disent-ils -, ils s'évadent, les yeux retournés vers le blanc, pour d'autres mondes où ils échappent à ma sollicitude, à mon adoration ; et je ne tiens, entre mes bras, à la fin d'une intense affection, plus que des pantins vidés.

    Aussi, dois-je porter mon amour ailleurs ; déchirement de l'attachement que ce nomadisme imposé par la fragilité de l'humanité.

    Quand trouverai-je mon aimé enfin inépuisable et soutenant mon ivresse jusqu'à la fin des temps ?

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