L’azur reçoit dans l'aile un plomb, ils se déplument,
Les angelots souriants de la publicité
Sixtine coloriant le paradis, ils hument
Leurs franges ouatées, déchues avec vélocité,
Se confondant aux stellaires amas qui fument
Les univers hors d'usage ; déclivité ;
Dessous l'étrave des navires qui écument,
Broyant le fauve argent de la félicité,
Le temps coagulé, le temps se cristallise,
Le temps étincelant, le temps se fait voleur ;
Le temps est un miroir brisant la vocalise
Du rossignol, tranchant la gorge du bonheur,
En égorgeant le cri de la plus folle ivresse,
Et disposant les vies comme de l'ail en tresse.
Climax69007, le Mardi 4 Février 2014.