Serpentin des plaines aux méandres gracieux
Torrent impétueux dévalant les Morennes
Onde bénéfique aux poètes impérieux
Dont le sommeil fiévreux rend la plume obsolète
Se pigmente de rouge en nos vaines batailles
Ou se teinte de bleu, prétendu sang royal
Résidence d’un dieu dont le trident s’écaille
A vouloir la sauver d’un combat déloyal
Une "eau-delà" pure contre l’homme-poison
S’intoxiquant lui-même en autopunition
En «autopollution» c’est lui-même qu’il souille
Privé d'eau, d'essentiel, l'homme tari dérouille
Œdipe a raté la cible et tué la mer
Erre à la dérive, en Mer Noire et sans amer
Victime assassine d’un humain suicidaire
Profanateur de source infectant ses eaux claires
Fabio