On n’en sort pas… « On », ce sont qui, pédé comme moi, n’évitent pas d’être confrontés à des contacts « bi » qui fапtаsmеnt une relation dans leur tête, tout juste dans leur pantalon, mais qui n’assument rien de réel au prétexte de n’être pas disponibles parce que mariés. Je respecte les епvіеs de chacun, sauf lorsqu’elles leur fait perdre leur temps (et du coup, le mien par la même occasion).
Que ce soit ici ou ailleurs (sur d’autres sites), combien de fois ai-je été sollicité par des « bi » apparemment décidés à engager un échange prometteur d’une rencontre. J’y réponds non par naïveté, mais en me disant qu’il peut se trouver un « bi » prêt à faire le pas, décidé à assumer son hоmоsехualité pour enfin la vivre dans sa plénitude. Ce n’est pas tant l’échec d’une rencontre annoncé le plus souvent par 2,3,4.. échanges de posts qui se résument par « mmmm », « hummm », « oui », « non »… qui m’agacent (de plus en plus), mais les justifications oiseuses qui interviennent quand certains de ces échanges se veulent plus consistants. Ah la présence de madame dans les parages !… Ah les manques de disponibilité qui ne laissent place à rien d’autres que se voir « éventuellement » pour une rapide Ьгапlеttе !… Ah les rdv en visio pour faire connaissance et qui virent vite au « montre moi ta Ьіtе » !… Quand ce n’est pas l’existence d’enfant(s) qui ne permettraient rien, juste à ехhіЬег un profil prêt à tout (forcément sans tabou).
On peut me rétorquer mon absence de coming-out dans mon profil. Rien à voir ! L’homophobie n’est pas un mirage, et où je vis, l’environnement m’oblige à vivre simplement dans la discrétion. J’accepte volontiers que cela passe pour un manque de courage. Ne sont pas rares les situations qui m’ont appris que le courage n’est pas une arme face à des homophobes menaçants et incurables.
Bon... Quoi qu'il en soit, je réponds toujours à qui exprime le désir de faire connaissance.
Merci de m’avoir lu.