Merci Sébastien!
Il est très "parlant" cet épisode.
Je crois que le diable ou ce que nous appelons ainsi est en chacun de nous et que nous en sommes les uniques gardiens.
Mais en fait, il n'y a pas de choix: là où on croit choisir, c'est autre chose qui choisit pour nous ce dont nous avons besoin pour, comme le souligne Climax, mieux nous connaître.
D'ailleurs, souvent, les choix s'imposent un peu mystérieusement.
Du coup, il n'y a pas de bon ou de mauvais choix: il y a juste ce que nous faisons et ce que nous en faisons.
Le bien et le mal n'existent pas. Le diable non plus. Ce sont des critères qui ont été inventés (appelons-les "morale") pour mieux diviser et ԁоmіпег. Un être qui se connaît lui-même -et qui connaît ses pouvoirs- n'intéresse personne, du coup, la société crée nos besoins et nous fait dépendre d'elle, avec notre accord bien-sûr et notre collaboration.
J'ai vu hier une expo sur Charcot qui utilisait l'art à des fins thérapeutiques et il avait très nettement conscience de pouvoir dialoguer avec les malades et "leur" réalité.
Mais c'est quoi "être malade" ? (un peu comme "c'est quoi être beau" thème d'un précédent épisode que tu nous as proposé, Sébastien).
C'est être asocial? C'est ne pas vouloir (pouvoir) s'adapter à la société telle qu'elle nous est proposée?
C'est ça qui fait peur, le malade nous renvoie à une réalité et à une partie de nous-mêmes que nous ne voulons (pouvons) pas voir.
Parce que la morale nous l'interdit et que cela nous arrange de le croire.
Alors on tourne en rond, en proie à la peur, la culpabilité, le manque de confiance et la non-acceptation.
Merci pour ce thème !!!!
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PS: Bonne "remontée", Séraphin!