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L'homme qui hurle - Musique & cinéma

Sujet de discussion : L'homme qui hurle
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 6 juillet 2014 à 14:57
    fonds-terreur-2.jpg

    Depuis l'aube de l'humanité l'homme est à la recherche de la vérité.

    L’inconnu devant lequel il se trouve le force à réfléchir, trouver une solution...

    Faire un choix!

    Choix lourd de conséquences s'il se trouve être le mauvais.

    Sempiternel dilemme de l'homme, surtout quand le mensonge et la manipulation s'invitent à la danse .

  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 6 juillet 2014 à 15:14
    Bien sûr, c'est un classique, mais doit-on, pour autant, mettre de côté cette expression de l'angoisse et du vertige devant un monde assez indifférent ?

    Et puis, question préalable, est-ce que nous nous connaissons nous-même(s) ?
    Qu'y a-t-il en nous si ce n'est, d'abord, des mouvements de doute, de non-reconnaissance, de mésentente avec soi-même, et des zones d'ombre ?


    Edvard Munch, "Le cri"
    Edvard-Munch-Le-Cri-1895.jpg
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 6 juillet 2014 à 15:26
    Bien sûr, c'est un classique, mais doit-on, pour autant, mettre de côté cette expression de l'angoisse et du vertige devant un monde assez indifférent ?

    Et puis, question préalable, est-ce que nous nous connaissons nous-même(s) ?
    Qu'y a-t-il en nous si ce n'est, d'abord, des mouvements de doute, de non-reconnaissance, de mésentente avec soi-même, et des zones d'ombre ?


    Edvard Munch, "Le cri"
    Edvard-Munch-Le-Cri-1895.jpg

    Bonjour Climax,

    L'homme, cet inconnu...

    Nous sommes tous à la recherche de notre propre vérité, difficile à trouver!

    Et lorsque nous sommes confrontés à nos congénères la tâche devient bien plus ardue.

    Il n'y à pas de réponses toutes faites mais des choix qui s'imposent afin d'essayer de trouver la vérité, quitte à se tromper (voila tout le risque).
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 6 juillet 2014 à 15:58
    Pegase, se cerner soi-même au-delà des affirmations superficielles quant à son caractère ; quelque peu percevoir les autres, au-delà de préjugés projetés sur eux ; tenter, dans la dynamique de l'histoire, de comprendre ce qui se passe pour le monde.

    Edvard Munch a souligné le caractère anxiogène de l'être au monde.

    Un lien vers quelques-unes de ses oeuvres :

    http://www.eternels-eclairs.fr/tableaux-munch.php
  • seraphindu46 Membre habitué
    seraphindu46
    • 6 juillet 2014 à 18:34
    Bonsoir,

    Si je me trompe pas....?Edvard Munch qui était Norvégien ,fut interné plusieurs fois pour troubles psychiatriques ,il était aussi très alcoolique.Mais vers la fin de sa vie il c'était amélioré.
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 6 juillet 2014 à 18:46
    Ah...

    Des fois faut atteindre les bas fonds pour mieux remonter.

  • seraphindu46 Membre habitué
    seraphindu46
    • 6 juillet 2014 à 18:49
    Ah...

    Des fois faut atteindre les bas fonds pour mieux remonter.


    Et oui,c'est vrais...,c'est mon cas actuellement.
  • nigivir Membre élite
    nigivir
    • 10 juillet 2014 à 16:46
    Merci Sébastien!

    Il est très "parlant" cet épisode.

    Je crois que le diable ou ce que nous appelons ainsi est en chacun de nous et que nous en sommes les uniques gardiens.

    Mais en fait, il n'y a pas de choix: là où on croit choisir, c'est autre chose qui choisit pour nous ce dont nous avons besoin pour, comme le souligne Climax, mieux nous connaître.
    D'ailleurs, souvent, les choix s'imposent un peu mystérieusement.
    Du coup, il n'y a pas de bon ou de mauvais choix: il y a juste ce que nous faisons et ce que nous en faisons.

    Le bien et le mal n'existent pas. Le diable non plus. Ce sont des critères qui ont été inventés (appelons-les "morale") pour mieux diviser et ԁоmіпег. Un être qui se connaît lui-même -et qui connaît ses pouvoirs- n'intéresse personne, du coup, la société crée nos besoins et nous fait dépendre d'elle, avec notre accord bien-sûr et notre collaboration.

    J'ai vu hier une expo sur Charcot qui utilisait l'art à des fins thérapeutiques et il avait très nettement conscience de pouvoir dialoguer avec les malades et "leur" réalité.

    Mais c'est quoi "être malade" ? (un peu comme "c'est quoi être beau" thème d'un précédent épisode que tu nous as proposé, Sébastien).
    C'est être asocial? C'est ne pas vouloir (pouvoir) s'adapter à la société telle qu'elle nous est proposée?
    C'est ça qui fait peur, le malade nous renvoie à une réalité et à une partie de nous-mêmes que nous ne voulons (pouvons) pas voir.
    Parce que la morale nous l'interdit et que cela nous arrange de le croire.

    Alors on tourne en rond, en proie à la peur, la culpabilité, le manque de confiance et la non-acceptation.

    Merci pour ce thème !!!!



    PS: Bonne "remontée", Séraphin!

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