« - Qu'as-tu, avec tes cicatrices aux bras,
Avec ton visage enfantin,
Qu'as-tu, toi qui restes assise à la fenêtre,
Les yeux lointains et le cœur las ?
- Que fais-tu là, toi ?
Que fais-tu à l'hôpital des cœurs malades?
- Dis-nous, pourquoi ne réponds-tu pas ? »
Sur le côté, elle penche la tête et les regarde :
« J'ai eu un accident de cœur,
Il a fait une crise de mélancolie
Il s'est noyé dans les pleurs, oui,
Ce n'est qu'un pauvre cœur.
Un cœur comme les autres,
Un cœur comme le vôtre. »
Ce n'est pas une crise cardiaque,
Ce n'est pas une chute de tension
Ce n'est pas de l'hypertension,
Ce n'est pas un hypocondriaque.
C'est une crise sentimentale,
C'est un accident de cœur,
Soigné dans le vaste hôpital des pleurs,
Au dernier étage.
Celui des incurables maladies de cœurs…
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